Hathorique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- relatif à un ordre de décoration (décoration de colonne ou d'abaque illustrant la déesse Hathor
Employé comme nom
- ordre architectural défini par le type de décoration capitulaire
"hathorique" dans l'encyclopédie
-
HATHORIQUE COLONNE
- Écrit par Jean LECLANT
- 1 472 mots
- 1 média
Les supports des salles des temples égyptiens (colonnes ou piliers) présentent parfois à leur partie supérieure un élément décoré du visage de la déesse Hathor : la face, qui est sculptée en demi-ronde bosse, est éclairée de deux grands yeux souriants, et les liens de la déesse avec la vache sont rappelés par les oreilles de l'animal ; de chaque côté pend une lourde tresse de cheveux terminée par un enroulement.
-
HATHOR
- Écrit par Yvan KOENIG et Encyclopædia Universalis
- 3 265 mots
- 5 médias
Divinité égyptienne féminine adorée sous la forme d'une vache, ou déesse anthropomorphe à tête de vache à Memphis, et dont l'un des principaux lieux de culte à l’époque ptolémaïque est à Dendara en Haute-Égypte, Hathor a sans doute une origine céleste. La mention d’Hathor, « demeure d'Horus », apparaît dans les textes funéraires. Elle aurait servi de support au soleil.
-
ABAQUE, architecture
- Écrit par Alain MAHUZIER
- 1 689 mots
L'abaque apparaît dans les différents ordres de l'art égyptien (protodorique, hathorique, palmiforme, lotiforme, papyriforme, campaniforme et composite). Situé entre l'échine, coussin aplati ou rebondi de même épaisseur placé sur le fût de la colonne, et l'architrave, l'abaque est une tablette carrée très simple dans l'ordre dorique grec. Dans l'ordre ionique, cette dalle plus mince est rectangulaire, sa bordure est décorée d'une moulure lisse ou sculptée (oves, rais-de-cœur, parfois palmettes et fleurs de lotus, comme au trésor du Silaris près de Paestum).
-
NUBIE TEMPLES DE
- Écrit par Jean LECLANT
- 12 999 mots
- 7 médias
Sedeinga ou Adeye, le « château de Tiyi », ne dresse plus aujourd'hui qu'une colonne hathorique au-dessus du tas assez informe de ses vestiges. En revanche, Soleb, le grand temple jubilaire d'Aménophis III, offre les ruines les plus prestigieuses du Soudan. Le soleil pare d'une couleur de miel le môle d'un haut pylône « en belle pierre blanche de grès », comme disent les inscriptions, et les colonnes papyriformes fasciculées de la première cour à portique ; elles sont comparables à celles, si pures de style et si célèbres, de Louxor.