Haubert
Définition
- en histoire, cotte en mailles des hommes d'armes au Moyen Âge, qui recouvrait le torse, les bras et la tête
"haubert" dans l'encyclopédie
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LES TROIS MOUSQUETAIRES, Alexandre Dumas Fiche de lecture
- Écrit par Guy BELZANE
- 6 245 mots
- 1 média
Vivacité d'un récit dont le rythme ne languit jamais ; art de ménager au lecteur, à intervalles réguliers (selon les impératifs du roman-feuilleton), péripéties et rebondissements ; théâtralité et humour des dialogues ; nette caractérisation des personnages : l'efficacité du romancier se manifeste à chaque page, comme dans ce portrait de d'Artagnan qui dit tout « d'un seul trait de plume » : « Figurez-vous don Quichotte à dix-huit ans, don Quichotte décorcelé, sans haubert et sans cuissards, don Quichotte revêtu d'un pourpoint de laine dont la couleur bleue s'était transformée en une nuance insaisissable de lie-de-vin et d'azur céleste.
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ARMES Armes anciennes et armures
- Écrit par Jacques BOUDET
- 18 991 mots
- 4 médias
Le tissu de mailles est alors devenu grand haubert, c'est-à-dire tunique longue, fendue en bas par-devant et par-derrière, faisant corps avec manches, mitaines et capuchons, mais à jambières indépendantes. Peut-être pour éviter la rouille, l'échauffement ou l'éblouissement, les croisés recouvraient le haubert d'une chemise de toile ornée d'emblèmes plus ou moins voyants et luxueux, usage qui se perpétue jusqu'au xve siècle.
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TEMPLIERS
- Écrit par Laurent DAILLIEZ
- 16 578 mots
La tenue de campagne comportait un haubert et des chausses de fer, un heaume, des espalières, des souliers d'armer, un jupon d'armer. L'armement se composait d'un écu en bois recouvert de cuir, d'une épée, d'une lance, d'une masse turque et d'un couteau d'arme. Deux sacs servaient à porter tout cet équipement. Aucune arme ni aucun écu ne devait être peint ou fourbi.
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HÉRALDIQUE
- Écrit par Michel PASTOUREAU
- 35 917 mots
En fait, tout vient de l'évolution de l'équipement militaire des combattants occidentaux entre la fin du xie siècle (époque de la broderie de Bayeux) et le milieu du xiie : rendus à peu près méconnaissables par le nasal du casque (petite pièce métallique protégeant le nez) et par le capuchon du haubert qui tend à couvrir tout le bas du visage, les chevaliers prennent peu à peu l'habitude de faire peindre sur la grande surface plane de leur bouclier des figures – géométriques, animales, végétales – leur servant de signes de reconnaissance dans la mêlée des tournois et des batailles.