Haut-rhénan

"haut-rhénan" dans l'encyclopédie

• CERCLE D'EMPIRE

  • Écrit par Georges LIVET
  • 1 010 mots

  Division du Saint-Empire romain germanique instituée d'abord pour remédier à l'anarchie féodale par Albert II (1438-1439) qui créa six cercles (Kreise), sans compter l'Autriche et la Bohême, et reprise par Maximilien Ier en 1500 : aux cercles bavarois, souabe, franconien, rhénan (plus tard haut-rhénan), westphalien et saxon (plus tard bas-saxon) s'ajoutent, en 1512, les cercles bas-rhénan, haut-saxon, autrichien et bourguignon.

• KRAFT ou KRAFFT ADAM (entre 1455 et 1460-1508/09)

  • Écrit par Victor BEYER
  • 1 759 mots
  • 1 média

  On ignore tout des années d'apprentissage d'Adam Kraft, et seules ses œuvres permettent de conclure à des contacts féconds avec l'art flamand et haut-rhénan d'un Dieric Bouts, d'un Rogier van der Weyden et d'un Martin Schongauer. Il leur doit certainement l'introduction du paysage et des effets de perspective dans ses reliefs sculptés qu'illustrent les tombeaux à épitaphes des Schreyer et Landauer, à l'extérieur du chœur de Saint-Sebald de Nuremberg (1490-1492), qui comportent des scènes de la Passion, celui de la famille des Pergenstörffer, provenant du cloître des Augustins (av.

• RIEMENSCHNEIDER TILMAN (entre 1460 et 1468-1531)

  • Écrit par Victor BEYER
  • 3 962 mots
  • 1 média

   Schramm, musées de Berlin) et l'apport haut rhénan sont déterminants. Ce dernier n'est pas seulement manifeste dans les emprunts, si largement effectués alors, aux gravures de Martin Schongauer, il se nourrit aussi de la copie littérale de deux groupes en albâtre : La Vierge avec saint Jean et les saintes femmes, et Le Centurion avec Nicodème et Joseph d'Arimathie que l'on doit à un maître alsacien influencé par l'art des anciens Pays-Bas (env.

• COLOGNE ÉCOLE DE

  • Écrit par Victor BEYER
  • 6 749 mots
  • 1 média

  De Fra Angelico il a l'imagerie colorée, du Maître du Paradiesgärtlein de Francfort, haut-rhénan comme lui, la suavité rêveuse et poétique, mais bien que sa touche soit moelleuse, il adopte les draperies brisées, cet héritage flamand qui l'apparente aux Limbourg et au Maître de Flémalle. Rares, ses œuvres les plus remarquables sont : le Triptyque de L'Adoration des mages (dôme), pour la chapelle du Conseil, la Vierge au buisson de roses (Wallraf-Richartz Museum, Cologne) et, réparti aujourd'hui entre les villes de Cologne, de Francfort et de Munich, le Retable du Jugement dernier.