Hemagglutination
- Nom féminin singulier
Définition
- en physiologie, agglomération des globules rouges
"hemagglutination" dans l'encyclopédie
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HÉMAGGLUTINATION
- Écrit par Jacques BEJOT
- 1 889 mots
Agglutination des hématies aboutissant à la formation de petits amas visibles à l'œil nu, l'hémagglutination est une méthode très employée en immunologie pour détecter les anticorps et les antigènes. Il existe trois sortes de réactions d'hémagglutination. Dans la première, utilisée pour la détermination des groupes sanguins, on fait agir des anticorps spécifiques sur les antigènes de surface des hématies.
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OREILLONS
- Écrit par Jacques MAURIN
- 2 088 mots
Il donne lieu au phénomène d'hémagglutination. Le diagnostic de cette maladie peut être facilité par des examens biologiques (réaction de fixation du complément ou celle d'inhibition de l'hémagglutination). Le traitement spécifique est inexistant. L'immunisation active par un vaccin atténué est pratiquée aux États-Unis, où les cas de maladie chez l'adulte sont plus fréquents qu'en France.
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RÉOVIRUS
- Écrit par Michel BARME
- 4 714 mots
L'identification se confirme, avec détermination du type, par l'inhibition de l'hémagglutination des hématies humaines du groupe O, ou encore par séroneutralisation. La détection et le titrage des anticorps sériques se font surtout par inhibition de l'hémagglutination, plus spécifique que la fixation du complément et plus facile à mettre en œuvre que la séroneutralisation.
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NEURAMINIQUE ACIDE
- Écrit par Armand TIBI
- 1 073 mots
Il intervient dans l'hémagglutination à 4 0C des globules rouges par le virus de la grippe (réaction de Hirst). Grâce à son hémagglutinine, le virion se fixe en effet sur le récepteur cellulaire qui est une glycoprotéine liée à l'acide neuraminique. En revanche, si on élève la température à 37 0C, cette adsorption devient réversible car une enzyme virale, la neuraminidase, s'active et détruit le récepteur.
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PASTEURELLOSE
- Écrit par Henri-Hubert MOLLARET
- 5 183 mots
), sur son pouvoir pathogène expérimental pour le lapin, la souris, la poule (le cobaye est moins sensible) et sur l'étude antigénique (épreuves de précipitation d'hémagglutination). D'autres Pasteurella ont été rapprochées de ce germe : P. hemolytica, P. ureae, P. pneumotropica et P. anatipestifer. Elles proviennent le plus souvent des voies aériennes supérieures de l'homme ou des animaux.