Hermitien
- Adjectif masculin singulier
Définition
- en mathématiques, (du nom de Charles Hermite, mathématicien) qualifie un espace muni d'une forme hermitien ne (application d'espace vectoriel dans le corps des nombres complexes)
"hermitien" dans l'encyclopédie
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HILBERT ESPACE DE
- Écrit par Lucien CHAMBADAL et Jean-Louis OVAERT
- 17 770 mots
Tout espace hermitien de dimension finie admet au moins une base orthonormale. La démonstration s'effectue par récurrence sur la dimension de l'espace hermitien E. Soit donc E un espace hermitien de dimension strictement positive n. Choisissons un vecteur unitaire e1. L'ensemble H des vecteurs orthogonaux à e1 est un hyperplan de E, car c'est le noyau de la forme linéaire non nulle x ↦ (x|e1).
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ORTHOGONAUX POLYNÔMES
- Écrit par Jean-Louis OVAERT
- 12 400 mots
Soit CI(p) l'espace vectoriel des fonctions f à valeurs complexes continues sur I telles que : On munit CI(p) du produit hermitien : L'espace hermitien CI(p) n'étant pas complet, on est amené à le considérer comme un sous-espace vectoriel L2I(p) des classes de fonctions f mesurables sur I à valeurs complexes et telles que : Muni du produit hermitien précédent, L2I(p) est un espace hilbertien.
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GROUPES (mathématiques) Représentation linéaire des groupes
- Écrit par Everett DADE
- 19 986 mots
Un espace hilbertien V est un espace vectoriel sur les nombres complexes C muni d'un produit hermitien (u | v) (c'est-à-dire une application de V × V dans C telle que l'application u ↦ (u | v) est linéaire pour tout v dans V, (u | v) = (v | u) pour tout u et v dans V, et (u | u) est un nombre réel strictement positif pour tout u ≠ 0 dans V) et complet pour la norme ∥v∥ = (v | v)1/2 définie par ce produit hermitien.
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SPECTRALE THÉORIE
- Écrit par Lucien CHAMBADAL et Jean-Louis OVAERT
- 25 733 mots
On notera que le théorème précédent s'applique au cas d'un endomorphisme normal u d'un espace vectoriel hermitien de dimension finie. Dans ce cas, le spectre de u est fini, et les familles sommables intervenant dans les formules de décomposition spectrale se réduisent à des sommes finies. Il existe alors une base orthonormale de E constituée de vecteurs propres de u.
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INTÉGRALES ÉQUATIONS
- Écrit par Michel HERVÉ et Encyclopædia Universalis
- 13 529 mots
On remarque, à ce sujet, que C(A) n'est pas complet : pour un opérateur intégral K dans C(A), associé à un noyau K hermitien mais non noyau de Goursat, donc possédant une suite de valeurs spectrales, on a pourtant le remarquable théorème de Hilbert-Schmidt, d'après lequel la deuxième série (12) converge uniformément vers la fonction Ky.