Hiéroglyphe
Définition
- signe du système d'écriture sacrée des anciens Égyptiens
- énigme, écriture illisible
"hiéroglyphe" dans l'encyclopédie
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INVENTION DE L'ÉCRITURE HIÉROGLYPHIQUE
- Écrit par Annie FORGEAU
- 1 316 mots
- 1 média
Les premiers signes hiéroglyphiques figurent sur des objets isolés (palettes à fard ou poteries), dès avant l'unification définitive du territoire égyptien sous l'autorité d'un souverain unique (vers — 3100). L'invention de l'écriture se repère à l'utilisation de phonogrammes notant, selon le principe de l'homophonie, le son correspondant à la prononciation de l'objet représenté, phonogrammes qui peuvent être combinés – mais encore rarement en cette période d'élaboration – avec des idéogrammes à valeur d'images.
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GEB, religion égyptienne
- Écrit par Florence GOMBERT
- 939 mots
Il peut être associé à l’oie, qui est le hiéroglyphe permettant d’écrire son nom. À la Basse Époque (1085-333 av. J.-C.), il est coiffé de la couronne rouge surmontée de la couronne atef (avec deux plumes d’autruche). Il est un des neuf dieux primordiaux de la théologie héliopolitaine. Geb est une personnification de la terre née de la séparation d’avec la déesse Nout, le ciel, par l’action du dieu Shou, la lumière.
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PYLÔNE, architecture
- Écrit par Alain MAHUZIER
- 1 548 mots
- 1 média
Par son aspect massif, le pylône protégeait le temple des forces impures, par sa forme évoquant le hiéroglyphe de l'horizon, il signalait dès l'extérieur la fonction cosmogonique des rites qui se déroulaient dans le secret des salles. Les hauts mâts en bois encastrés dans les rainures verticales creusées sur sa face externe, représentant les piliers sur lesquels reposait la voûte céleste, participaient aussi à cette symbolique.
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MAÂT
- Écrit par Yvan KOENIG et Encyclopædia Universalis
- 1 827 mots
- 1 média
Gracieuse déesse égyptienne, représentée anthropomorphe généralement assise et coiffée d'une plume d'autruche qui écrit le hiéroglyphe de son nom, Maât est parfois représentée agenouillée, ailée et coiffée du disque solaire. Les premières mentions de cette déesse sont attestées dans les Textes des pyramides sous l’Ancien Empire. Maât symbolise l'ordre, la justice et la vérité : l'ordre immuable du monde auquel tous doivent se conformer, l'ordre qui est « l'expression idéologique normale des sociétés asiatiques » (J.
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WARBURTON WILLIAM (1698-1779)
- Écrit par Bernard VALADE
- 6 941 mots
-David (Le Débat sur les écritures et l'hiéroglyphe aux XVIIe et XVIIIe siècles, 1965) a appelé « le préjugé hiéroglyphiste » — c'est-à-dire la tendance à l'ésotérisme de la tradition allégorique, que les « jésuites de Canton » ont portée à son point culminant — la célébration du symbole n'est pas exclusive chez lui d'un intérêt pour le chiffre, capable de surmonter le rapport langue/écriture et d'être l'instrument d'une langue universelle.