Hiéroglyphique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- relatif aux hiéroglyphes, aux signes du système d'écriture sacrée des anciens Égyptiens ou énigme, écriture illisible
"hiéroglyphique" dans l'encyclopédie
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INVENTION DE L'ÉCRITURE HIÉROGLYPHIQUE
- Écrit par Annie FORGEAU
- 1 316 mots
- 1 média
Les premiers signes hiéroglyphiques figurent sur des objets isolés (palettes à fard ou poteries), dès avant l'unification définitive du territoire égyptien sous l'autorité d'un souverain unique (vers — 3100). L'invention de l'écriture se repère à l'utilisation de phonogrammes notant, selon le principe de l'homophonie, le son correspondant à la prononciation de l'objet représenté, phonogrammes qui peuvent être combinés – mais encore rarement en cette période d'élaboration – avec des idéogrammes à valeur d'images.
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DRIOTON ÉTIENNE (1889-1961)
- Écrit par Michèle JURET
- 2 926 mots
En 1920, il rédige une grammaire hiéroglyphique. En 1923, il est l’un des membres fondateurs et le premier secrétaire de la Société française d’Égyptologie. En 1926, il est nommé conservateur-adjoint au musée du Louvre. Auprès de Charles Boreux, il participe activement à la réorganisation des salles égyptiennes et coptes. De 1925 à 1931, chargé par l’I.
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ÉGYPTE ANTIQUE (Civilisation) L'écriture
- Écrit par Jean VERCOUTTER
- 22 291 mots
- 9 médias
Seule l'écriture hiéroglyphique fut utilisée pendant toute la durée de l'histoire égyptienne. Il faut seulement noter que les formes des signes évoluèrent quelque peu au cours de cette longue période et que leur nombre eut tendance à se multiplier outre mesure à partir de l'époque hellénistique. L'écriture hiératique apparaît en même temps que l'hiéroglyphique.
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BONAMPAK
- Écrit par Jacques SOUSTELLE
- 1 770 mots
- 4 médias
Une inscription hiéroglyphique sur les murs de la première salle correspond à l'an 790. C'est toute la vie d'une petite cité maya au viiie siècle que les fresques de Bonampak retracent avec une vivacité extraordinaire : on y voit le seigneur du lieu, ses deux femmes, des enfants, des serviteurs enturbannés, des danseurs, des musiciens et des porteurs de parasols, des dignitaires aux luxueux ornements de plumes et de peaux de jaguar, des guerriers brandissant lances et casse-tête, des captifs à demi nus implorant leurs vainqueurs.
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NAPATA
- Écrit par Jean LECLANT
- 5 825 mots
- 3 médias
Le décor des chambres sépulcrales et des sarcophages de granite massif est conforme à la tradition pharaonique, avec les textes funéraires en hiéroglyphique égyptien. Les objets qui ont échappé au pillage des tombes, vases à libation, ouchebtis (statuettes à l'effigie du mort), figurines, ne diffèrent pas non plus de ceux d'Égypte. Après la fin de la XXVe dynastie (~ 656) et le retrait d'Égypte des Koushites, nous connaissons peu de chose sur les souverains napatéens, hormis leurs sépultures et quelques stèles.