Hiatus

"hiatus" dans l'encyclopédie

• STÈLES DATÉES DE L'AIRE MAYA (repères chronologiques)

  • Écrit par Éric TALADOIRE
  • 711 mots

  534 Début du hiatus : interruption de l'érection de stèles et de monuments datés. 593 Fin du hiatus, et de la période du Classique ancien. 593-909 Période du Classique récent. 909 Tonina, Mon.101. Dernière stèle datée de la période classique. 1250 Fin de Chichén Itzá et du Postclassique ancien. 1511 Naufrage d'un bateau espagnol au large du Yucatán, et première arrivée des Espagnols en région maya.

• NUANCE, musique

  • Écrit par Pierre-Paul LACAS
  • 1 363 mots

  Dans la musique contemporaine, la multiplication des nuances atteint parfois les limites de l'exécutable ; ainsi trouve-t-on des suites d'indications opposées, telles que ppp, ff, p, ffff, affectant, dans des tempos très rapides, des notes de valeurs très courtes, se suivant à des intervalles très distants ; entre l'écriture et la réalisation, il est difficile de ne pas constater un hiatus important.

• SUCELLUS

  • Écrit par Christian-Joseph GUYONVARC'H
  • 1 939 mots

  L'hiatus entre le nombre restreint des inscriptions et celui, beaucoup plus grand, des monuments est, comme dans le cas d'Épona, l'indice d'un culte très répandu dans toutes les couches de la société gauloise. Le syncrétisme de la basse époque, qui est celle de presque tous les documents, pourvoit souvent Sucellus des attributs d'autres divinités : l'olla, la faucille et la bourse.

• MORÉAS JEAN PAPADIAMANTOPOULOS dit JEAN (1856-1910)

  • Écrit par Antoine COMPAGNON
  • 2 670 mots

  Dans Le Pèlerin passionné (1891-1893), essai de continuation des poètes du xvie siècle, il fait un usage incessant et excessif de l'hiatus et de l'apocope, il a recours à des tours archaïques qui rendent sa poésie obscure et hermétique et l'apparentent à un exercice de pure rhétorique. En 1895, il abandonne le vers libre et revient à l'alexandrin ou à l'octosyllabe.

• ARAKAWA SHUSAKU (1936-2010 )

  • Écrit par Béatrice PARENT
  • 2 443 mots

  On peut lire dans l'œuvre poétique et insaisissable d'Arakawa les signes avant-coureurs de l'Art conceptuel, ou encore un prolongement de l'art de Magritte, mettant l'accent sur le hiatus existant entre la représentation suscitée par la langue et celle qui passe par l'image.