Hiboux
Définition
- en zoologie, rapaces nocturnes qui portent des aigrettes
- (vieilli) vieux hommes solitaires
"hiboux" dans l'encyclopédie
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CHOUETTE ET HIBOU
- Écrit par Emmanuelle GOIX
- 4 821 mots
- 1 média
Les espèces de chouettes se distinguent de celles des hiboux par la présence, chez ces derniers, d'aigrettes, plumes flexibles ayant un rôle dans la communication visuelle, sur la tête. Les rapaces nocturnes communiquent par des ululements soit pour marquer leur territoire, soit pour attirer les femelles. Les chouettes et les hiboux chassent surtout la nuit, en terrain découvert, repérant leur proie à la vue (leur champ de vision est très large) et à l'ouïe (les ouvertures des oreilles étant asymétriques, ils localisent les sons avec précision).
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FRAME JANET (1924-2004)
- Écrit par Jean-Pierre DURIX
- 3 875 mots
À l'issue de ces épreuves, le romancier Frank Sargeson, en 1954, lui offrit à Auckland logement, encouragement et amitié, ce qui permit à Janet Frame de composer son premier chef d'œuvre, Les hiboux pleurent vraiment (1957). Sargeson organisa ensuite son « grand tour », alors considéré comme indispensable aux intellectuels des antipodes : Janet Frame partit donc enrichir son expérience artistique et personnelle à Londres et aux Baléares.
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PIATTI CELESTINO (1922-2007)
- Écrit par Marc THIVOLET
- 4 295 mots
La télévision lui demandera d'ailleurs de faire un film intitulé Les Hiboux de Piatti. C'est derrière un album dont la couverture représente deux hiboux que l'artiste se fait photographier en ne laissant dépasser que le haut de son visage, à partir des yeux. Dans l'univers souvent austère de la production graphique de son pays, Piatti paraît appartenir à un monde de fantaisie pure.
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BENAVENTE JACINTO (1866-1954)
- Écrit par Bernard SESÉ
- 5 022 mots
- 1 média
» En effet la bonne société n'est jamais vraiment remise en question dans la suite de pièces où elle s'agite, s'amuse ou se déchire : Los Buhos (Les Hiboux, 1907), Hacia la verdad (Vers la vérité, 1908), Los Nuevos Yernos (Les Nouveaux Gendres, 1925), Y amargaba... (Tant d'amertume..., 1941), Al fin, mujer (Femme, après tout, 1941), La Honradez en la cerradura (L'Honnêteté dans la serrure, 1942).
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KRÚDY GYULA (1878-1933)
- Écrit par Gyula SIPOS
- 9 329 mots
; Sept Hiboux (Hét bagoly) ; enfin, celle des dernières années, moins romantique, moins liée à une vision fin-de-siècle et caractérisée surtout par un « réalisme gastronomique », illusoire compensation à un pessimisme de plus en plus amer : Au temps de ma défunte jeunesse (Boldogult úrfikoromban, 1930) ; La vie est un songe (Az élet álom, 1931). Cependant, la constance de certains motifs, l'apparition, sous des noms différents, des mêmes personnages, ainsi que la répétition des procédés pourraient inciter le lecteur à dégager de cette œuvre abondante un roman « idéal », une sorte de modèle, un seul livre qui imiterait deux genres, deux grimoires en forme de catalogue : « Le Livre des songes et le Livre de cuisine », car Krúdy, lecteur de Brillat-Savarin, fut aussi à l'occasion, poussé par le besoin, un auteur un peu honteux d'onirocritique.