Hideux
- Adjectif masculin invariant en nombre
Définition
- difforme à l'excès, très désagréable à voir
- au figuré, provoquant le dégoût
"hideux" dans l'encyclopédie
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FOSTER WALLACE DAVID (1962-2008)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 020 mots
En français ont été traduits un recueil de nouvelles, Brefs Entretiens avec des hommes hideux, et un recueil d'essais, Un truc soi-disant super auquel on ne me reprendra pas. La variété de ses intérêts et celle de ses registres narratifs aboutissent à une œuvre touffue, labyrinthique, dont la démesure se veut au plus près d'un monde instable et violent.
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GORGONE
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 333 mots
- 1 média
Le type primitif, grotesque et hideux, du Gorgonéion — c'est ainsi que s'appelait la tête de la Gorgone — servait en général de talisman contre le mauvais œil. D'après les anthropologues modernes, Méduse représentait probablement, à l'origine, un masque rituel.
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UNE SAISON EN ENFER, Arthur Rimbaud Fiche de lecture
- Écrit par Hédi KADDOUR
- 5 818 mots
- 1 média
] je veux devenir hideux comme un Mongol ». Le poème prend fin sur une note de comique dérisoire : « Drôle de ménage ! » Un an de liaison violente entre 1872 et 1873 est ici réexposé, retraité au moyen d'ellipses qui en accentuent encore la brutalité. En face de ce texte de la passion folle qui joue sur les deux tableaux de l'autobiographie et de la fiction, « Délire II » (sous-titré « Alchimie du verbe ») tend à passer pour un moment de réflexion sur l'écriture, un élément d'art poétique auquel la voix narrative ne semble plus croire.
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TARANIS
- Écrit par Christian-Joseph GUYONVARC'H
- 2 226 mots
Il est cité dans un seul texte littéraire La Pharsale de Lucain (i, 444-446) : « Et parmi ces divinités cruelles, Teutates est apaisé par le sang funeste, le hideux Ésus l'est par des autels sauvages, et Taranis [n'est] pas plus doux que la Diane des Scythes ». On ne sait si la triade Teutates-Ésus-Taranis résulte d'un procédé littéraire propre à l'auteur latin ou si elle est l'expression d'un groupement théologique gaulois.
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NOUVEL AN CHINOIS
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 429 mots
L’un d’entre eux raconte comment Nian shóu, un démon féroce et hideux, dévorait les gens dans la nuit du premier jour de l’année. Ce monstre craignant la couleur rouge, le bruit et la lumière, il devint rituel, pour l’éloigner, de placarder aux murs et sur les portes des formules conjuratoires sur papier rouge, de laisser brûler toute la nuit des lanternes et d’allumer feux de Bengale et pétards.