Higoumène
- Nom masculin singulier
Définition
- en religion, supérieur d'un monastère orthodoxe
"higoumène" dans l'encyclopédie
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ARCHIMANDRITE
- Écrit par Wladimir VODOFF
- 1 082 mots
Titre (dont le sens étymologique signifie « gardien de la bergerie ») apparu en Syrie dès le ive siècle, en concurrence avec celui d'higoumène, pour désigner le supérieur d'un monastère. À partir du vie siècle, l'archimandrite devient le chef d'un ensemble de monastères. Puis, de plus en plus souvent dans l'Église byzantine, ce titre prit la valeur d'une distinction honorifique, et il est aujourd'hui donné à presque tous les membres du clergé régulier, exception faite des moines vivant dans les communautés.
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PETRITZOS
- Écrit par Jean GOUILLARD
- 1 776 mots
L'higoumène en sera élu par l'ensemble de la confrérie. Enfin, les moines s'inspireront d'un idéal de cénobitisme mesuré. Bačkovo est surtout visité, de nos jours, en raison de sa chapelle mortuaire (seconde moitié du xiie siècle), qui présente un des ensembles décoratifs les plus remarquables de l'art métropolitain de l'époque. Mais le monastère fut très tôt et longtemps un foyer d'échanges culturels entre la Géorgie et le monde grec.
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THÉODORE STOUDITE saint (759-826)
- Écrit par Jean GOUILLARD
- 5 959 mots
L'empereur Constantin VI ayant répudié sa femme pour épouser une de ses dames d'honneur, au surplus cousine de Théodore, le patriarche avait laissé l'higoumène Joseph bénir cette union (795). Platon et les siens rompirent la communion avec Taraise. Pour le punir, on enferma Théodore ainsi que son oncle dans un fort de Bithynie (796), puis on l'exila à Thessalonique avec son frère Joseph (797).
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ATHANASE L'ATHONITE (entre 925 et 930-1002)
- Écrit par Olivier CLÉMENT
- 2 020 mots
Après 945, il fait à Constantinople une brillante carrière universitaire, mais rompt avec le siècle après avoir rencontré un grand spirituel, Michel Maléïnos, higoumène du mont Kymina, où Abraamios devient moine sous le nom d'Athanase (vers 952). Hésychaste accompli, il craint pour sa solitude devant l'afflux des moines et, vers 958, fuit à l'Athos où ne vivent alors que des ermites.
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BESSARION JEAN cardinal (1403-1472)
- Écrit par Jean GOUILLARD
- 3 717 mots
- 1 média
Il était higoumène d'un monastère de Constantinople quand il fut promu métropolite de Nicée (1437). On le retrouve peu après au concile de Ferrare-Florence (1438-1439), dans le conseil de Jean VIII et du patriarche Joseph. Principal porte-parole de son Église avec son rival Marc d'Éphèse, il s'engage résolument dans la voie de la conciliation ; aussi est-ce à lui qu'est confiée la lecture en grec du Décret d'union.