Hinayana
- Adjectif masculin singulier
Définition
- religion pratiquée en Asie
"hinayana" dans l'encyclopédie
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HĪNAYĀNA ou PETIT VÉHICULE
- Écrit par Dominique TROTIGNON
- 8 093 mots
Le terme Hinayāna vise alors aussi un certain système philosophique. En contexte chinois, surtout influencé par la littérature du Mahāyāna, le terme Hinayāna sera employé à double titre, pratique et philosophique : il fera référence au mode de vie du bhikshu et à l'enseignement des « Quatre Nobles Vérités », socle doctrinal des écoles du bouddhisme ancien, qu'étudient ceux qui visent l'état d'arhat.
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THERAVĀDA
- Écrit par Jean VARENNE
- 3 372 mots
Cependant, par-delà le clivage entre sectes rivales, on voit apparaître au cours des siècles une véritable scission entre deux grands courants auxquels on donne, à partir du ve siècle (soit près d'un millénaire après la prédication du Fondateur), les noms de Mahāyāna (mahāyāna : « Grand Moyen de progression » ou, selon une moins bonne traduction, « Grand Véhicule ») et de Hīnayāna (hīnayāna : « Petit Moyen de progression », ou « Petit Véhicule »).
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BODHISATTVA
- Écrit par Jean VARENNE
- 2 759 mots
- 3 médias
À l'inverse, le bouddhisme du « Petit Chemin » (Hīnayāna, ou Theravāda) rejette la notion de bodhisattva et professe que le sage (arhant) qui est parvenu à l'éveil devient automatiquement un buddha. Cette controverse a fait penser que le Mahāyāna avait altéré la doctrine proprement bouddhique en y introduisant des éléments hindous : les bodhisattvas ne jouent-ils pas en effet un rôle comparable à celui des dieux brahmaniques ou de leur avatars ? On observera cependant que le canon en pāli, langue dans laquelle sont rédigés les textes les plus importants du Hīnayāna, n'ignore pas le concept de bodhisattva.
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VASUBANDHU (entre IVe et VIe s.)
- Écrit par Jean VARENNE
- 974 mots
Frère cadet du célèbre maître bouddhiste Asanga, Vasubandhu se distingua d'abord de celui-ci, à en croire la légende, en adhérant au Petit Véhicule (Hīnayāna), dont on dit même qu'il devint un docteur. Il aurait ensuite été converti par son aîné aux doctrines du Grand Véhicule (Mahāyāna) et plus particulièrement à celles de l'école du Vijñānavāda, dont Asanga passe pour être le fondateur.
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NĀGĀRJUNA (150?-? 250)
- Écrit par Jean VARENNE
- 2 803 mots
À un moment de sa vie, il se convertit au bouddhisme et met à profit sa connaissance de la logique pour propager les idées qu'il considère comme étant l'expression parfaitement adéquate de la pensée du fondateur, face aux positions excessives prises par les tenants du Mahāyāna et du Hīnayāna : sa doctrine recevra, de ce fait, le nom de « moyenne » (mādhyamaka).