Hispanique
- Nom singulier invariant en genre
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- relatif à l'Espagne ou à un pays d'Amérique latine de langue espagnole
Employé comme nom
- originaire d'Espagne ou d'un pays d'Amérique latine de langue espagnole
"hispanique" dans l'encyclopédie
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DARÍO RUBÉN (1867-1916)
- Écrit par Sylvia MOLLOY
- 5 844 mots
Il se nourrit de littérature française et, possédé d'un désir d'évasion que Pedro Salinas a qualifié, à juste titre, de « complexe de Paris », il erre, de 1891 à 1893, à travers toute l'Amérique hispanique. En 1888, il publie au Chili Azul, qui lui vaut la reconnaissance du grand public et celle des écrivains espagnols : Juan Valera l'accueille comme le poète du « gallicisme mental ».
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CHANTS DE VIE ET D'ESPÉRANCE, Rubén Darío Fiche de lecture
- Écrit par Bernard SESÉ
- 4 459 mots
Azur (1888) et Proses profanes (1896) inauguraient avec éclat le modernisme, mouvement littéraire qui s'était imposé dans le monde hispanique à la fin du xixe siècle. Chants de vie et d'espérance (1905) en manifeste l'épanouissement. Reconnu comme le héraut d'une esthétique nouvelle, le poète nicaraguayen Rubén Darío (1867-1916) est alors âgé de trente-huit ans.
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MODERNISMO
- Écrit par Michel BERVEILLER
- 9 962 mots
De nouvelles formes Les premières générations d'écrivains qui s'étaient succédé en Amérique hispanique depuis l'indépendance avaient maintes fois affirmé leur volonté de se soustraire à la tutelle linguistique et littéraire de l'Espagne mais n'en restaient pas moins tributaires de la tradition académique et rhétorique de la Péninsule. Les modernistes théorisèrent moins, mais firent davantage.
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REYES ALFONSO (1889-1959)
- Écrit par Bernard SESÉ
- 6 517 mots
« La philosophie sociale d'Alfonso Reyes, écrit Manuel Olguín, est essentiellement une philosophie de la culture orientée vers l'Amérique hispanique. Animée par un idéal cosmopolite et humanitaire semblable à celui du siècle des Lumières ou de l'Encyclopédie, cette philosophie aspire avant tout à trouver la formule capable d'élever l'Amérique hispanique à un plan culturel universel, mais sans abandonner les valeurs humaines fondamentales de sa tradition hispanique et latine.
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FONDATION DE LA GRANDE-COLOMBIE PAR BOLIVAR
- Écrit par Olivier COMPAGNON
- 1 032 mots
- 2 médias
Élu président de la Grande-Colombie malgré ses réticences, Bolívar tente d'y mettre en œuvre ses principes de gouvernement inspirés du césarisme démocratique, tout en continuant à combattre les armées espagnoles en vue d'une indépendance complète de l'Amérique hispanique. Lors du congrès panaméricain de Panama en juin-juillet 1826, il ne parvient toutefois pas à imposer son rêve d'union continentale aux élites politiques des pays émancipés.