Ibn
- Nom masculin singulier
Définition
- mot arabe signifiant fils
"ibn" dans l'encyclopédie
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IBN TŪMART MUḤAMMAD IBN ‘ABDALLĀH (1080-1130)
- Écrit par Roger ARNALDEZ
- 4 218 mots
La doctrine d'Ibn Tūmart est exposée dans le Livre. Le mot arabe al-muwahhidūn (dont nous avons fait almohades) signifie « ceux qui professent l'unicité de Dieu ». Il répond fort bien à l'idéal rigoriste de la théologie d'Ibn Tūmart, qui, par l'unité de la foi en un Dieu unique, veut créer l'unité temporelle des croyants unis par la seule Loi. Ibn Tūmart condamne, après beaucoup d'autres, le taqlīd, ou le fait de suivre les yeux fermés un chef d'école, si grand soit-il.
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IBN ḤAWQAL (Xe s.)
- Écrit par André MIQUEL
- 5 589 mots
C'est d'ailleurs à ce dernier qu'Ibn Ḥawqal doit la confirmation de sa vocation : selon son propre témoignage, il aurait accepté, sur la demande même d'Iṣṭakhrī, de reprendre l'ouvrage de celui-ci et de le mettre à jour. Première intervention personnelle d'Ibn Ḥawqal : à ce voyage qu'Iṣṭakhrī avait déjà senti et pratiqué comme la part essentielle de l'information géographique Ibn Ḥawqal va donner des dimensions considérables.
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IBN KHURRADĀDHBEH (IXe s.)
- Écrit par André MIQUEL
- 2 684 mots
Il suffira aux successeurs d'Ibn Khurradādhbeh de développer ces thèmes pour parvenir peu à peu à une description en profondeur de l'empire de l'islam et à une évocation vraie de ses voisins.
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IBN FAḌLĀN (Xe s.)
- Écrit par André MIQUEL
- 2 736 mots
L'homme désigné sous le nom d'Ibn Faḍlān est connu pour avoir participé à une ambassade chez les Bulgares de la Volga, sur l'ordre du calife ‘abbāside de Bagdad, al-Muqtadir. Le récit de cette ambassade a donné lieu à une « dépêche », Risāla (Kovalevski éd., Kharkov, 1956 ; S. Dahan éd., Damas, [1959] 1379 ; trad. franç. M. Canard, in Annales de l'Institut d'études orientales de la faculté des lettres de l'Université d'Alger, t.
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IBN KHALDŪN (1332-1406)
- Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
- 11 592 mots
La pensée même s'y fige : Ibn Ṭufayl et Ibn Rušd sont morts depuis plus d'un siècle. Le conservatisme a tari la réflexion théologico-dogmatique, figé la controverse juridique, réduit les sciences et les lettres.C'est en ces temps de déchirement que survient Ibn H̲aldūn (Ibn Khaldūn) et qu'il s'engage dans l'histoire, pour lui lieu d'expérience et champ d'analyse.