Idéalité
- Nom féminin singulier
Définition
- en philosophie, caractère de ce qui est idéal
"idéalité" dans l'encyclopédie
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LE PROBLÈME DES OBJETS DANS LA PENSÉE MATHÉMATIQUE (M. Caveing)
- Écrit par Jean-Marie PRUVOST-BEAURAIN
- 5 622 mots
Un objet mathématique est donc une idéalité intrathéorique que l'auteur désigne par les expressions « moment thématique identifiable de l'unité synthétique d'un système de relations », « unité thématique », « situs intrathéorique », « noyau de sens idéal ». C'est une illusion de prendre la nécessité épistémologique d'une telle unité thématique pour une nécessité ontologique.
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PARALOGISME
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 1 408 mots
Historiquement, sont demeurés célèbres les paralogismes de la raison pure énoncés par Kant dans la dialectique de la Critique de la raison pure (1781) : la psychologie rationnelle prétendait à tort pouvoir démontrer grâce à eux certaines propriétés de l'âme (à savoir sa substantialité, sa simplicité, sa personnalité, l'idéalité de ses représentations).
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ACTIVITÉ, chimie
- Écrit par Dina SURDIN
- 1 423 mots
Dans le cas d'une solution réelle, on considère l'activité du composé, et l'expression du potentiel chimique devient alors μ = kT ln a + μ0, l'activité a du composé est égale à Nf, où f représente le coefficient d'activité exprimant l'écart d'une solution réelle à l'idéalité. De la même façon, l'expression de l'équation cinétique d'une réaction chimique, telle la réaction 1 + 2 → 3 + 4, en fonction de la concentration des réactifs, soit v = k .
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IRONIE
- Écrit par Marie-Claude LAMBOTTE
- 4 330 mots
- 1 média
Voilà une définition de l'ironie qui veut dépasser le plaisir de la résignation des romantiques jusqu'à l'exigence d'idéalité de Socrate, rétrospectivement. C'est pourtant sur ce dernier que s'appuie Kierkegaard dans la mesure où Socrate a donné l'occasion, pour la première fois, à la subjectivité de se manifester par rapport au déroulement historique universel, que les romantiques ont repris à leur compte.
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LA PENSÉE DU ROMAN (T. Pavel)
- Écrit par Jean-Didier WAGNEUR
- 5 308 mots
Mais la multiplicité de sous-genres, comme la nouvelle sérieuse ou le roman picaresque, avancent déjà d'autres réponses que l'idéalité. La pensée du roman sera constamment marquée par cette tension entre idéalisme et scepticisme. Le xviiie siècle, en faisant de l'intériorité et du sentiment une nouvelle norme, va véritablement porter le roman vers son avenir, avec la ligne idéaliste qui part de Richardson et de Rousseau et celle, ironique, qui trouve son origine chez Fielding.