Idéalisme
Issu de la forme : idéalisme
- Nom masculin singulier
Définition
- en philosophie, courant qui subordonne l'expérience à la pensée
- attitude qui consiste à subordonner sa conduite à des idéaux
"idéalisme" dans l'encyclopédie
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IDÉALISME
- Écrit par Jean LARGEAULT
- 52 443 mots
D'après Bernard Bourgeois, « l'idéalisme est essentiellement la philosophie, et toute philosophie est un idéalisme » : conséquence du postulat – idéaliste – qu'il n'y a de connaissance que d'idées. Le Dictionnaire des sciences philosophiques, sous la direction d'A. Franck (2e éd., 1875), donne à lire : « L'idéalisme occupe la place la plus large et la plus éminente dans l'histoire de la philosophie et de la raison humaine [.
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IDÉALISME ALLEMAND
- Écrit par Jacques d' HONDT
- 39 071 mots
De fait, on doit distinguer en chacun d'eux des niveaux divers d'idéalisme. En premier lieu, le plus connu, celui qu'ils atteignent consciemment, conceptuellement, rationnellement. Et puis, plus profondément, l'idéalisme spontané, inconscient d'abord, dont ils sont partis, souvent sans s'en rendre compte. Leur véritable idéalisme ne se situe pas où ils le croient.
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RÉALISME, philosophie
- Écrit par Jean LARGEAULT
- 38 499 mots
L'idéalisme regardé du point de vue réaliste L'idéalisme s'est radicalisé. Au xxe siècle, parmi les philosophes, le réalisme ne compte guère que H. Bergson, É. Meyerson, R. Ruyer et quelques thomistes, J. Maritain, A. D. Sertillanges, E. Gilson ; parmi les savants, M. Planck., A. Einstein, L. de Broglie. La plupart des physiciens sont idéalistes.
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BOSANQUET BERNARD (1848-1923)
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 4 920 mots
Le Chevalier, Éthique et idéalisme, 1963.
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ROYCE JOSIAH (1855-1916)
- Écrit par Charles BALADIER
- 3 241 mots
Né en Californie, où il fit d'abord des études de géologie, il acheva sa formation philosophique en Allemagne, à Göttingen, où dominait alors l'influence de l'idéalisme théologique de Rudolf Lotze. Puis il revint aux États-Unis pour suivre les leçons de William James et de Charles Sanders Peirce à l'université Johns-Hopkins de Baltimore. En 1852, il suivit le premier, ainsi que George Santayana, à l'université Harvard de Cambridge (Mass.