Idiographique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en histoire, relatif au singulier, au particulier
"idiographique" dans l'encyclopédie
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EXCEPTIONNALISME, géographie
- Écrit par Régis KEERLE
- 4 518 mots
Ce géographe américain entendait critiquer la synthèse proposée en 1939 par Richard Hartshorne (The Nature of Geography), considérant que ce dernier faisait de la géographie une discipline idiographique. En effet, l'étude des relations entre les groupes humains et le milieu avait conduit jusqu'alors à mettre en évidence des combinaisons homogènes à l'échelle régionale et à en rechercher les explications pertinentes dans leurs différences, chacune de ces combinaisons apparaissant comme unique, ne pouvant faire l'objet de généralisation et d'explication par une loi.
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ETHNOLOGIE Ethnographie
- Écrit par Geza de ROHAN-CSERMAK
- 27 910 mots
Radcliffe-Brown (1952) se réfère à l'histoire : « Le terme ethnographie s'applique à ce qui est spécifiquement un mode d'enquête idiographique, dont le but consiste à rendre compte d'une manière acceptable de tels peuples et de leur vie sociale. L'ethnographie diffère de l'histoire en ce que l'ethnographe tire sa connaissance, ou la majeure partie de celle-ci, de l'observation directe des gens au sujet desquels il écrit, ou de contacts avec eux, et non, comme l'historien, de sources écrites.
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TEXTE THÉORIE DU
- Écrit par Roland BARTHES
- 41 220 mots
La science critique postulée par cette théorie est paradoxale : ce n'est pas une science du général (science nomothétique), il n'y a pas de « modèle » du texte ; et ce n'est pas non plus une science du singulier (science idiographique), car le texte n'est jamais approprié, il se situe dans l'intercourse infinie des codes, et non au terme d'une activité « personnelle » (civilement identifiable) de l'auteur.
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GÉOGRAPHIE
- Écrit par Dominique CROZAT, Jean DRESCH, Pierre GEORGE, Philippe PINCHEMEL, Céline ROZENBLAT et Jean-Paul VOLLE
- 112 495 mots
- 2 médias
Dans le système solaire, notre planète ne ressemble à aucune autre. Mercure, Vénus et Mars sont, il est vrai, constituées de roches analogues à celles de la Terre ; Vénus et Mars sont entourées d'une atmosphère, mais celle-ci est fort différente de la nôtre, pourvue d'oxygène. La composition de l'atmosphère terrestre explique que les températures, dans les couches inférieures, y soient plus basses et moins contrastées, en tout cas différentes de celles qu'on a pu mesurer sur les autres planètes.