Idiolecte
- Nom masculin singulier
Définition
- en linguistique, particularité d'un langage parlé par un seul individu
"idiolecte" dans l'encyclopédie
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VOCABULAIRE
- Écrit par Robert SCTRICK
- 1 451 mots
La linguistique, qui appelle plutôt « lexique » ce que le sens commun entend généralement derrière le terme de vocabulaire, laisse à des disciplines spécialisées le soin d'analyser, statistiquement ou par des procédures descriptives, les différents problèmes qui se posent au moment de décrire les « lexèmes » d'une langue (le français), d'un dialecte (le wallon), d'un idiolecte (le français de Racine), etc.
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L'INQUISITOIRE, Robert Pinget Fiche de lecture
- Écrit par Christine GENIN
- 4 515 mots
Celui qui parle est trahi par les mots : son idiolecte fait de mots déformés (« sortir de ses gants », « un homme cédé », « Cubidon ») révèle son inculture, le travail de l'inconscient mais aussi l'humour du romancier. Celui qui parle ne sait rien ou ne sait plus (« Je ne sais plus » et « Je ne me souviens pas » reviennent sans cesse). L'Inquisitoire restitue l'immense désordre lacunaire qu'est la mémoire d'une vie, souvent vaine (les « billets » gardés en « souvenir » sont dépourvus de sens) mais parfois créatrice (certaines questions exhument des souvenirs refoulés).
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BURGESS ANTHONY (1917-1993)
- Écrit par Pierre-Yves PÉTILLON
- 5 473 mots
C'est une fable anti-utopique dans la tradition anglaise qui va de Swift à Huxley : des gangs de jeunes terrorisent la population d'une ville qui n'est plus qu'une immense zone urbaine déshumanisée ; l'histoire est racontée, à la première personne et dans une langue, un idiolecte, qui amalgame de façon saisissante argot américain et lexique russe, par leur chef, Alex, voyou au charme pervers, archange passionné de musique classique et de langues anciennes pour qui cogner, violer, brûler, torturer, faire régner le mal dans sa pureté, est un acte de liberté spirituelle dans un monde programmé pour le progrès social et le bonheur.
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ZANZOTTO ANDREA (1921-2011)
- Écrit par Carina MEYER-BOSCHI
- 5 510 mots
1994), Zanzotto propose une véritable immersion poétique dans l'univers du dialecte et de l'idiolecte enfantin. Une libre méditation en trévisan archaïque y jouxte les mélopées hallucinatoires rédigées, dans un vénitien artificiel recréé par l'auteur, pour le Casanova (1976) de Fellini. En prenant pour « épicentre » la colline du Montello où fut écrit le célèbre Galateo de Giovanni Della Casa, Il Galateo in bosco (prix Viareggio, 1978, trad.
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AVESTA
- Écrit par Jean de MENASCE et Georges PINAULT
- 10 450 mots
Le vieil avestique ou « gāthique » – langue des gāthās et de quelques autres prières – est l'idiolecte des derniers représentants (au moins 600 av. J.-C., et sans doute aux alentours de 1000 av. J.-C.) d'une tradition poétique remontant à la période indo-iranienne, tandis que les textes en lingua sacra de l'Avesta récent ont été composés à des dates différentes et ont subi des adaptations de la part de clercs de provenances diverses.