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Idolâtrique

  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

  1. qui a le caractère de l'idolâtrie, de l'adoration exagérée

"idolâtrique" dans l'encyclopédie

  • BALTHASAR

    • Écrit par Valentin NIKIPROWETZKY
    • 1 983 mots

    Cette profanation fut suivie d'un hommage idolâtrique « aux dieux d'or, d'argent, de bronze, de fer, de bois et de pierre », après quoi une main mystérieuse traça sur le mur blanchi à la chaux l'avertissement qui présageait la ruine de l'Empire. Le narrateur mentionne que Balthasar fut tué la même nuit et que Darius le Mède reçut la royauté à sa place.

  • AGNEAU SYMBOLISME DE L'

    • Écrit par Jacques PONS
    • 4 748 mots

    Elle a été très courante jusqu'au ixe siècle, mais elle a été interdite par le canon 82 du concile in Trullo de 692 ; il semble que les païens aient vu volontairement dans la dévotion à l'Agneau un culte animalier idolâtrique. Il semble également que le jeu de mots entre AGNUS et AS(i)NUS ait donné lieu à des plaisanteries. Le Christ, Agneau de Dieu, symbolise, dans l'iconographie chrétienne primitive, toutes les réalités évoquées par l'Écriture ; il est modèle d'obéissance et de douceur, victime, rédempteur, purificateur, aliment.

  • ICONOCLASME

    • Écrit par Jean GOUILLARD
    • 8 925 mots

    Sous son aspect négatif, il considère l'image de fabrication humaine, dite sacrée, comme inacceptable, voire idolâtrique. L'icône frappée de l'épigraphe « Jésus-Christ » mutile le Christ ; isolant de la divinité sa nature humaine, elle ébranle le dogme christologique. Quant aux icônes des saints, leur matière dégrade la condition glorieuse des modèles, leur sainteté originale.

  • SATANISME, littérature

    • Écrit par Max MILNER
    • 19 636 mots
    • 1 média

    Les écrivains dont nous voulons parler appartiennent à une bohème romantique qui affiche, en même temps qu'un culte idolâtrique de l'art, les opinions, les attitudes et les sentiments les plus propres à les différencier d'une bourgeoisie détestée. Poursuivis par un guignon auquel ils contribuent en refusant toute concession à ce qu'ils estiment être une esthétique mercantile, ces «  petits romantiques » retournent volontiers contre un Dieu auquel ils affectent de ne pas croire la malédiction dont ils se sentent l'objet.

  • TERTULLIEN (155 env.-env. 225)

    • Écrit par Jean-Claude FREDOUILLE
    • 21 613 mots

    ) appartiennent : la consolation Aux martyrs (Ad martyras), qui invite les chrétiens déjà emprisonnés à supporter les épreuves qui les attendent : le traité Sur les spectacles (De spectaculis), dans lequel Tertullien dénonce le caractère idolâtrique et immoral des jeux du cirque, du stade, de l'amphithéâtre ; la méditation Sur la prière (De oratione), premier commentaire que nous possédions du Pater Noster ; le traité Sur le baptême (De baptismo), particulièrement important pour l'histoire de la liturgie sacramentaire, écrit pour réfuter les arguments d'une secte gnostique qui rejetait le baptême ; le traité Sur la patience (De patientia), dont la conception reste profondément marquée par la philosophie stoïcienne ; le traité Sur la pénitence (De paenitentia), où sont distinguées, d'une part, la pénitence prébaptismale, à laquelle tout catéchumène doit se soumettre pour se présenter au baptême, d'autre part, la « seconde pénitence » qui consiste en une « confession publique » des fautes graves et ne peut être accordée qu'une fois ; le « sermon » Sur la toilette des femmes (De cultu feminarum), qui invite les chrétiennes à se vêtir simplement, à renoncer aux fards et aux bijoux, car la coquetterie est une véritable injure faite au Créateur, puisqu'elle est refus du naturel voulu par lui ; enfin, la lettre À sa femme (Ad uxorem), portant sur la question si souvent débattue dans la primitive Église des secondes noces et des mariages « mixtes » (entre païens et chrétiens), celles-là comme ceux-ci paraissant à Tertullien peu compatibles avec la discipline chrétienne.

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