Illisible
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- indéchiffrable ou insupportable à lire
"illisible" dans l'encyclopédie
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LEMERCIER NÉPOMUCÈNE (1771-1840)
- Écrit par Édouard GUITTON
- 1 788 mots
La Panhypocrisiade, « comédie épique » en seize chants (1819), est probablement ce qu'il a laissé de moins illisible. Victor Hugo lui succéda à l'Académie française : ce fut le coup de grâce du destin. Il était dans le tempérament de Lemercier de se démettre plutôt que de se soumettre : ce qu'il fit au moins avec Napoléon, puis avec le romantisme. L'histoire le lui a bien rendu.
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BIERCE AMBROSE (1842-? 1914)
- Écrit par Jean-Paul ROSPARS
- 1 800 mots
Bierce a publié de son vivant ses œuvres complètes (Collected Works, 1909-1912), dont une grande partie, qui touche à de vieilles polémiques, est aujourd'hui illisible. Plus connu est Le Dictionnaire du diable (The Devil's Dictionary, 1906), collection d'épigrammes et d'aphorismes qui n'est pas sans évoquer le Dictionnaire des idées reçues de Flaubert.
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CARACALLA (ÉDIT DE)
- Écrit par Jean GAUDEMET
- 2 278 mots
L'effet pratique de la généralisation du droit de cité est lui aussi discuté, d'autant plus que c'est à lui que se référait la clause aujourd'hui illisible dans le papyrus de Giessen. L'intérêt majeur fut sans doute de permettre à la quasi-totalité des habitants de l'Empire d'adopter les règles juridiques que le droit romain réservait aux seuls citoyens.
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JODELLE ÉTIENNE (1532-1573)
- Écrit par Bernard CROQUETTE
- 2 784 mots
On redécouvre aujourd'hui ce poète puissant et mal-aimé, de même que l'on représente de nouveau sa Cléopâtre réputée illisible et injouable. Le « démon » par lequel Jodelle était possédé et que célébrait Du Bellay n'a pas fini d'exercer ses pouvoirs.
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WARING EDWARD (1736-1798)
- Écrit par Bernard PIRE
- 2 636 mots
Dispensé de cours, sans doute à cause de son écriture illisible et de son manque total de sens de la communication, il entreprend des études de médecine et exerce dans divers hôpitaux de Londres de 1767 à 1770, avant d'abandonner totalement la médecine. Son œuvre mathématique principale, les Meditationes algebraicae, fut publiée en 1770, puis en 1782 avec de multiples additions.