Imamat
- Nom masculin singulier
Définition
- en religion, fonction d'un chef religieux musulman
Synonymes
- imâmat
- imanat
"imamat" dans l'encyclopédie
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ZAYDIYYA
- Écrit par Roger ARNALDEZ
- 1 666 mots
Contrairement à eux, il refuse de considérer les deux premiers califes comme des usurpateurs, mais pense néanmoins que l'imāmat revient de droit aux descendants d'‘Alī et de Fāṭima. Ce qui distingue toutefois les zaydiyya des autres partisans de la famille du Prophète, c'est qu'ils soutiennent que le droit légitime au pouvoir doit être défendu par les armes.
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NAẒẒĀM AL- (775-846)
- Écrit par Roger ARNALDEZ
- 1 761 mots
Sur le plan politique, Shahrastānī présente Naẓẓām comme un partisan de la thèse shī‘ite qui fait reposer l'imāmat sur un texte (naṣṣ) dans lequel le Prophète aurait désigné ses successeurs au sein de sa famille : ‘Alī, ses fils et leurs descendants. Naẓẓām compte parmi ses disciples le grand écrivain al-Djāḥiẓ, dont on fait parfois le chef d'une école mu‘tazilite particulière.
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ASSASSINS, secte
- Écrit par Roger ARNALDEZ
- 2 599 mots
Les assassins étaient une branche iranienne des ismā‘īliens qui s'était séparée des Fāṭimides d'Égypte en refusant leur allégeance à Musta‘lī, fils cadet du calife Mustanṣir bi'llah, à qui son père avait transféré l'investiture de l'imāmat en la retirant à l'aîné Niẓār. Les ismaéliens d'Iran reconnurent Niẓār, retenu prisonnier en Égypte ; ils prirent ainsi le nom de niẓārites, sous lequel on désigne aussi les assassins.
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IMAMITES ou DUODÉCIMAINS
- Écrit par Roger ARNALDEZ
- 3 109 mots
Sa doctrine de l'imāmat remonte à l'époque de Dja‘far al-Sādiq : l'humanité ne peut se passer d'un guide infaillible que Dieu dirige. Désobéir à l'imām ou l'ignorer, c'est comme désobéir au Prophète ou l'ignorer : c'est être infidèle. L'imām exerce de droit un pouvoir politique et religieux ; mais il n'est pas requis, pour qu'il soit réellement imām, qu'il l'exerce effectivement (de ce point de vue, la doctrine imāmite est tout à fait opposée à celle des zaydiyya, pour qui l'imām doit prendre le pouvoir réellement).
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ISMAÉLISME
- Écrit par Michel BOIVIN et Osman YAHIA
- 38 091 mots
- 1 média
Mais en 1310-1311/710, à la mort du successeur de Rukn al-Dīn Khurshāh, Shams al-Dīn, un nouveau schisme se produisit : deux de ses fils – Mu‘min Shāh et Kāẓim Shāh –revendiquèrent l'imamat. La majorité de la communauté se rallia à Mu‘min Shāh, qui était l'aîné, puis à son fils Muḥammad Shāh qui lui succéda ; d'où le nom de mu‘min-shāhites ou muḥammad-shāhites donné à cette secte.