Imbécillité
- Nom féminin singulier
Définition
- sottise, stupidité
- deuxième degré de l'arriération mentale
"imbécillité" dans l'encyclopédie
-
BOSC (1924-1973)
- Écrit par Marc THIVOLET
- 2 067 mots
Une sorte d'imbécillité supérieure distingue le chef ou le maladroit de l'ensemble. L'armée, qu'elle soit de terre ou de mer, se prête admirablement aux variations du dessinateur, le décalage qui suscite le rire résidant dans l'absence ou dans l'excès qui perturbe et renforce l'ordre imposé par la collectivité. Dans ses dessins, Bosc figure moins des corps que des signes, signes qui se répètent comme à l'intérieur d'un cauchemar et qui ne se distinguent les uns des autres que pour mieux se répéter.
-
ESQUIROL JEAN ÉTIENNE DOMINIQUE (1772-1840)
- Écrit par Jacques POSTEL
- 2 658 mots
Il tient à séparer soigneusement ce qui est de l'ordre d'une insuffisance de développement mental congénitale ou héréditaire (idiotie, crétinisme, imbécillité) de ce qui est affaiblissement acquis ou démence (« le riche devenu pauvre »). La démence, maladie chronique, peut être parfois transitoire : c'est la démence aiguë, que l'élève d'Esquirol, Georget, préférera appeler « stupidité » et qui deviendra, avec Chaslin, la « confusion mentale primitive ».
-
MAGNAN JACQUES JOSEPH VALENTIN (1835-1916)
- Écrit par Jacques POSTEL
- 2 831 mots
Il répartit la dégénérescence en quatre classes : l'idiotie, l'imbécillité, la débilité mentale et le déséquilibre mental simple. Les « délires des dégénérés », en particulier dans leur forme spécifique de « bouffées délirantes polymorphes », constituent une des plus originales de ses conceptions. Il distingue soigneusement ces délires d'autres espèces morbides, telles que la folie intermittente et le délire chronique.
-
MOREAU DE TOURS JACQUES (1804-1884)
- Écrit par Jacques POSTEL
- 3 663 mots
Tout est ramené à l'hérédité morbide qui se trouve ainsi responsable aussi bien des cas d'idiotie et d'imbécillité que du génie. L'éducation est incapable « d'ajouter ou de retrancher à l'énergie native de nos facultés », et l'influence héréditaire reste prépondérante : « À une foule d'égards, écrit-il, tracer l'histoire physiologique des idiots et des fous serait tracer celle de la plupart des hommes de génie, et vice versa.
-
ORSENNA ERIK (1947- )
- Écrit par Véronique HOTTE
- 5 017 mots
- 1 média
Une fois l'or acquis, on échange le métal précieux contre des pays, des plantes, des animaux, des hommes, surtout des femmes : c'est « l'énigme de l'imbécillité des hommes et de leur cruauté ». Dans son roman L'Exposition coloniale (prix Goncourt 1988), le père du narrateur est un libraire spécialisé dans les voyages. Son fils, qui ressemble à l'auteur, se promet de moderniser le monde.