Imbibition
- Nom féminin singulier
Définition
- fait d'imbiber, mouiller, pénétrer, en parlant d'un liquide
- état d'un corps imbibé
- au figuré, imprégnation
"imbibition" dans l'encyclopédie
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GERMINATION
- Écrit par Paul ROLLIN
- 9 808 mots
) présente trois phases : un accroissement important qui correspond à l'imbibition des tissus ; une stabilité dont la durée dépend de la vitesse de germination ; une nouvelle augmentation liée à la croissance de la radicule. Le quotient respiratoire (Q.R.) qui est le rapport CO2 dégagé/O2 absorbé, varie dans de larges proportions suivant la nature des métabolites dégradés et les synthèses se réalisant dans le même temps.
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SÉRUMALBUMINE ou ALBUMINE SÉRIQUE
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 118 mots
En effet, le sang circulant devrait s'écouler des vaisseaux aux tissus aussi facilement qu'on peut le constater en cas d'œdème (imbibition des tissus par le plasma). L'état colloïdal de l'albumine et, pour une plus faible part, celui des autres protéines sanguines, telles que les globulines, retient le fluide sanguin à l'intérieur des vaisseaux. À l'albumine sont associés deux facteurs sanguins qui contrôlent la coagulation, à savoir l'antithrombine et le cofacteur héparinique.
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CÉMENTATION ZONE DE
- Écrit par Yannick LOZAC'H
- 2 173 mots
Dans le schéma général de la circulation des eaux en terrain homogène, on peut distinguer trois zones superposées : au-dessus de la surface piézométrique, se trouve la zone d'oxydation, où l'eau, riche en O2 et en CO2, circule facilement et peut ainsi dissoudre les roches ; au-dessous de celle-ci, dans la zone de cémentation, les roches subissent une imbibition permanente et c'est à ce niveau que les éléments dissous dans la zone d'oxydation se concentrent de préférence ; au-dessous de cette dernière zone, la quantité d'eau décroît et sa circulation devient inappréciable : c'est la zone statique, où la roche reste intacte.
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SUCCION, physiologie végétale
- Écrit par René HELLER
- 2 615 mots
La succion du sol par rapport à l'eau libre pure est de quelques bars, due pour l'essentiel aux forces matricielles, qui tiennent à la structure du sol (forces capillaires développées au niveau des canalicules ; forces d'imbibition liées à l'hydrophilie des colloïdes). Les forces osmotiques, résultant de la présence de sels dans la solution du sol sont, sauf exception (sols salés), négligeables (une fraction de bar).
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LÉCITHINES
- Écrit par Geneviève DI COSTANZO
- 3 537 mots
Si l'on examine au microscope de la lécithine dans l'eau, on constate que le gonflement n'est pas dû à une imbibition régulière ; des tubes cylindriques naissent de la lécithine et s'accroissent en s'enchevêtrant. Si l'on agite, les tubes se brisent en petites sphères qui se répartissent en émulsion dans l'eau. Ces solutions aqueuses présentent les propriétés d'un colloïde amphotère.