Imbrication
- Nom féminin singulier
Définition
- en architecture, état des choses qui se recouvrent les unes les autres, à la manière des tuiles d'un toit
- entremêlement de concepts, de causalités
"imbrication" dans l'encyclopédie
-
SALVAYRE LYDIE (1946- )
- Écrit par Christine GENIN
- 6 129 mots
- 1 média
La Vie commune (1991) décrit l’imbrication des rapports de domination plus ou moins consentis au bureau ou en famille. La Médaille (1993) évoque le laminoir du monde du travail à travers le dispositif ironique d’une cérémonie de remise de médailles, où les discours se répondent pour mettre en scène l’inégalité de l’accès à la parole, sur fond d’émeute carnavalesque.
-
Jumpin' at the woodside, BASIE ("Count")
- Écrit par Eugène LLEDO
- 2 089 mots
La parfaite imbrication des sections, fruit d'un long travail d'ensemble et du talent du chef d'orchestre Count Basie, permet au swing d'habiter cette musique comme un balancement vital incitant à la danse.
-
VITTONE BERNARDO (1704 env.-1770)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 131 mots
Bernardo Vittone crée aussi des effets d'imbrication, ou les souligne, par l'emploi illusionniste de la peinture et les jeux d'éclairage obtenus par la disposition ingénieuse des fenêtres. L'église Santa Chiara de Bra (1742) illustre bien le style de Vittone : elle est couverte d'une coupole percée de baies, à travers lesquelles on aperçoit une seconde coupole décorée de scènes peintes et éclairée par des ouvertures dérobées au regard.
-
HUGO VAN DER GOES. ENTRE DOULEUR ET BÉATITUDE (exposition)
- Écrit par Christian HECK
- 6 070 mots
- 1 média
Cet effet de profondeur se retrouve dans l’imbrication des plans et dans les raccourcis. Hugo Van der Goes va bien au-delà de ce que signifie habituellement représenter : il donne à voir. Cela est évident dans la très étonnante Nativité (Gemäldegalerie, Berlin, v. 1480), qui peut s’offrir à nos yeux parce que deux prophètes écartent un rideau éminemment symbolique.
-
ROUAN FRANÇOIS (1943- )
- Écrit par Servane ZANOTTI
- 2 667 mots
Du tressage, Rouan garde alors soit la figuration, soit le principe d'imbrication et d'éclatement des figures, traitées le plus souvent en hachures. Lieu de disparitions et d'apparitions, de glissements et de dispersion, « la peinture de Rouan est [...] une pensée en soi, autonome, dont les mouvements ressortissent et équivalent à l'espace mental de notre temps » (D.