Imbu
- Adjectif masculin singulier
Définition
- pénétré, rempli, imprégné
"imbu" dans l'encyclopédie
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COTIN abbé CHARLES (1604-1682)
- Écrit par Jean MARMIER
- 1 113 mots
Imbu de la doctrine classique la plus solide, qu'avec sa génération il a contribué à fonder, il sait que « le grand art est de cacher l'art sous les apparences de la nature ». Il se moque, tout comme Molière, de la préciosité ridicule (il a du reste critiqué lui-même son fameux madrigal d'« Amarante », qu'il a eu le tort de publier), et il est estimé par ses contemporains, Chapelain par exemple, pour l'esprit philosophique qu'il porte dans la théorie littéraire.
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BONAVIA SANTIAGO (mort en 1759)
- Écrit par Marcel DURLIAT
- 1 266 mots
Imbu des principes des meilleurs théoriciens, maître lui-même dans l'art des architectures feintes, Bonavia fut essentiellement un décorateur dont on peut suivre l'intervention dans les trois principales résidences de la Cour à la fin du règne de Philippe V : le Buen Retiro, Aranjuez, La Granja. Mais on lui doit aussi des travaux d'architecture. Un incendie survenu à Aranjuez en 1748 lui permit d'imprimer fortement sa marque au château.
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CALIGULA (12-41) empereur romain (37-41)
- Écrit par Jean-Pierre MARTIN
- 1 358 mots
Peu préparé à sa nouvelle tâche, mal entouré, trop jeune pour être sûr de lui-même mais profondément imbu des prérogatives de sa fonction, il mène une politique peu cohérente qui mécontente rapidement une grande partie des milieux dirigeants. (C'est, du reste, leur opinion défavorable qu'a transmise l'historiographie romaine.) Très hostile au Sénat, il cherche par des mesures démagogiques à trouver des compensations dans la plèbe de Rome ; porté aux innovations venues d'Orient, il choque par son attitude religieuse (il apparaît costumé en Jupiter ou en Hercule et veut qu'on le compare à Neptune).
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GILLES DE VITERBE (1465-1532)
- Écrit par François SECRET
- 1 298 mots
Wind, montrent un helléniste qui, imbu des idées de son compatriote Annius de Viterbe sur la civilisation des Étrusques, trouve dans la kabbale la source des mythes grecs et de la philosophie italique, dont Virgile fut un disciple.
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PACHECO FRANCISCO (1564-1654)
- Écrit par Marc LE CANNU
- 2 030 mots
Pacheco, imbu de culture classique, connaît parfaitement les théories esthétiques des Italiens (d'Alberti à Lomazzo et à Armenini) ; il est en contact étroit avec la Compagnie de Jésus, les mécènes, les artistes et les collectionneurs et fournit dans son vaste traité didactique la clé de toute la peinture d'église espagnole du xviie siècle.