Imipramine
- Nom féminin singulier
Définition
- en pharmacologie, médicament antidépresseur
"imipramine" dans l'encyclopédie
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PSYCHOPHARMACOLOGIE
- Écrit par Nicolas HOERTEL et Pierre LAVAUD
- 38 535 mots
Les tricycliques ou imipraminiques Les imipraminiques disponibles dans la pharmacopée française sont l’amitriptyline, la clomipramine, la tianeptine, la dosulépine, la doxépine, l’imipramine, la maprotiline, l’amoxapine et la trimipramine. Du fait de la fréquence des effets indésirables, ces traitements ne sont pas prescrits en première intention aux patients présentant un trouble dépressif ou un trouble anxieux.
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SÉROTONINE
- Écrit par Michel HAMON
- 21 396 mots
- 1 média
On connaît des inhibiteurs du système membranaire de capture (imipramine et dérivés) et du système vésiculaire de stockage (réserpine). Métabolisme Méthodes d'étude La mise en évidence des potentialités de synthèse et de dégradation de la 5-HT d'un organe ou d'un tissu peut se faire in vivo ou in vitro. Par exemple, in vivo, la présence de 5-HT tritiée dans le cerveau après injection intraveineuse ou intracisternale de tryptophane tritié (la barrière hémato-encéphalique empêche le passage de la 5-HT de la périphérie au cerveau) constitue une preuve de la synthèse cérébrale de l'indole-amine.
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INTOXICATIONS
- Écrit par Jacques-Robert BOISSIER et Claude PIVA
- 22 806 mots
- 2 médias
Ces malades tentent de se suicider avec ce qu'ils ont sous la main, c'est-à-dire les médicaments antidépresseurs qui leur ont été prescrits (imipramine, désipramine, nortriptyline, etc.). Mais les barbituriques, en tant qu'hypnotiques encore plus employés par les candidats au suicide. Intoxications criminelles Le poison est moins utilisé qu'autrefois comme instrument de crime.
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NERVEUX (SYSTÈME) Neurobiologie
- Écrit par Jean-Marc GOAILLARD, Michel HAMON, André NIEOULLON et Henri SCHMITT
- 75 670 mots
- 11 médias
– Les drogues – telle l'imipramine – qui empêchent le recaptage, c'est-à-dire le pompage, le stockage et par suite l'inactivation de la 5-hydroxytryptamine des espaces intercellulaires par les terminaisons des fibres nerveuses, favorisent le sommeil lent. Ce résultat est observé également avec les drogues qui, de même que les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO), s'opposent au catabolisme de la 5-hydroxytryptamine.