Imitative
- Adjectif féminin singulier
Définition
- qui imite, cherche à reproduire ce qu'un autre fait
"imitative" dans l'encyclopédie
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ALLITÉRATION, rhétorique
- Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
- 810 mots
D'un emploi courant dans toutes les formes scandées du langage, comme le slogan publicitaire ou politique, et aussi en poésie, ce procédé a parfois valeur d'image phonique, comme dans le célèbre exemple de Racine « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » ; il prend alors souvent le nom d'harmonie imitative. Cet ornement, classé traditionnellement dans les figures relevant de l'elocutio, peut être rapproché des autres figures d'expression, comme la paronomase.
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CALLIGRAMME
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 1 564 mots
Loin d'être « harmonie imitative », proscrite par Apollinaire, ce texte ouvre la voie à la poésie concrète et spatiale pratiquée, avant l'heure, par Christian Morgenstern, dans une page des Chants du gibet (1905), Fisches Nachtgesang (Chant nocturne du poisson) :
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LESUEUR JEAN-FRANÇOIS (1760-1837)
- Écrit par Marc VIGNAL
- 1 638 mots
D'où la publication par Lesueur des Exposés d'une musique une, imitative et particulière à chaque solennité (1787). Après un séjour à Londres, considéré comme un abandon de poste, il donne durant la Révolution trois opéras (1793-1796). Sa carrière véritable commence avec la fondation du Conservatoire (1795), dont il est membre de la Commission des études, et pour lequel il participe à la rédaction des Principes élémentaires de la musique et des Solfèges du Conservatoire.
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CRÉQUILLON ou CRECQUILLON THOMAS (mort en 1557 env.)
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 571 mots
De ses seize messes, écrites en polyphonie imitative comme le reste de son œuvre, citons Mille Regrets (six voix), Toutes les nuits, Las il fauldra, Je prends en gré, Si dire je l'osaie. Créquillon a composé cent seize motets et cinq psaumes, des Lamentations (à quatre et cinq voix), à côté de cent quatre-vingt-douze chansons profanes, dont le style, plus varié et plus coloré que celui de son contemporain Clemens non Papa (par exemple, Larras-tu cela Michault ou Prenez pitié du mal que j'endure), se caractérise par une ligne mélodique pure et lumineuse, qui s'étend en longs thèmes sereins, harmonieusement ordonnés, où les voix déroulent parfois de majestueuses gammes, sautent des octaves, sans jamais céder à l'excès ni à l'enflure.
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FANTAISIE, musique
- Écrit par Marc VIGNAL
- 2 578 mots
Elle s'épanouit dans l'Angleterre élisabéthaine sous le nom de fancy et sous forme de pièces pour violes, d'écriture imitative et fuguée, aux thèmes parfois populaires, et agrémentées d'épisodes variés alternant avec ceux en contrepoint. On la retrouve en Italie (Frescobaldi), en France (Eustache Du Caurroy, Louis Couperin, Marin Marais). Au xviiie siècle, Bach traite le genre sans le moindre esprit de système : il s'appuie soit sur un thème unique (Fantaisie en ut mineur pour orgue) soit sur deux thèmes (Fantaisie en sol mineur pour orgue), allant même jusqu'à substituer la fantaisie au prélude dans sa Fantaisie chromatique et fugue en ré mineur pour clavecin.