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Immanentiste

  • Nom singulier invariant en genre
  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

Employé comme adjectif

  1. en théologie, relatif à la doctrine de l'immanence de Dieu dans le cœur de l'homme

Employé comme nom

  1. en théologie, partisan de cette doctrine

"immanentiste" dans l'encyclopédie

  • TELESIO BERNARDINO (1509-1588)

    • Écrit par Jean-Claude MARGOLIN
    • 2 052 mots

    La mort de deux de ses fils et de sa femme, des difficultés économiques et l'acharnement des aristotéliciens troublent son existence, mais ne le font pas dévier de la voie qu'il s'est tracée : rejeter la théorie aristotélicienne de la forme et de la substance et tout principe transcendant au nom d'un naturalisme immanentiste fondé sur le double principe matériel et antithétique du chaud et du froid.

  • EXPRESSION, philosophie

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 5 448 mots

    On retrouve ici une perspective immanentiste et panthéiste. Spinoza utilise la notion d'expression précisément pour éliminer l'idée traditionnelle de création, pour résoudre certaines difficultés du cartésianisme et écarter relativement le sujet pensant. La définition leibnizienne de l'expression présente un aspect très général et formel : « Une chose en exprime une autre lorsqu'il y a un rapport constant et réglé entre ce qui peut se dire de l'une et ce qui peut se dire de l'autre.

  • HERDER JOHANN GOTTFRIED (1744-1803)

    • Écrit par Olivier JUILLIARD
    • 5 796 mots

    Désireux d'accorder le spinozisme avec sa propre conception d'une dynamique organiciste, il fait de Dieu l'âme vivante du monde, en refusant une interprétation immanentiste de ce système. L'homme qui, par la poésie et le travail, se rend maître d'un univers qu'il est chargé d'achever et de magnifier entre dans le projet divin et se rend digne d'avoir été créé à l'image de Dieu.

  • CONCEPTUALISME, philosophie

    • Écrit par Joseph VIDAL-ROSSET
    • 7 303 mots

    Du point de vue conceptualiste, la réalité des entités abstraites s'explique par le fait que celles-ci ont leur origine dans le monde physique (c'est aussi la raison pour laquelle le conceptualisme aristotélicien est aussi parfois qualifié de « réalisme immanentiste »). Ainsi, la réalité des espèces est manifeste dans les qualités essentielles des individus sensibles, et la réalité des genres s'explique alors par la réalité des espèces qu'ils contiennent.

  • BRUNO GIORDANO (1548-1600)

    • Écrit par Jean SEIDENGART
    • 29 096 mots

    Est-ce à dire que Bruno soit alors dualiste et qu'il ménage une place toute particulière à la transcendance divine ? Si, au contraire, il adopte une perspective résolument moniste et immanentiste (comme son naturalisme le laisse pressentir), ne risque-t-il pas de sombrer dans un matérialisme où l'être divin n'est plus qu'un flatus vocis, une abstraction creuse simplement destinée à masquer son incroyance ou son athéisme ? D'après les rapports qu'il pose entre Dieu et l'Univers, sa pensée semble plutôt s'infléchir nettement dans le sens d'un monisme immanentiste revendiqué comme tel, mais n'ayant aucun rapport avec un matérialisme athée.

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