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Immatérialiste

  • Nom singulier invariant en genre

Définition

Employé comme adjectif

  1. en philosophie, relatif à la doctrine qui nie l'existence de la matière

Employé comme nom

  1. en philosophie, partisan de l'immatérialisme, doctrine qui nie l'existence de la matière

"immatérialiste" dans l'encyclopédie

  • BERKELEY GEORGE (1685-1753)

    • Écrit par Geneviève BRYKMAN
    • 16 049 mots
    • 1 média

    Selon cette première tentative immatérialiste, la réalité se ramène d'ores et déjà aux « idées » que nous en avons ; mais il restait possible qu'une substance matérielle, un inaccessible « quelque chose », demeurât hors de nous, coexistant avec Dieu même. Avec la seconde hypothèse immatérialiste, découverte en même temps que le principe selon lequel « exister, c'est être perçu », on passe à des questions plus radicales.

  • TRAITÉ DES PRINCIPES DE LA CONNAISSANCE HUMAINE, George Berkeley Fiche de lecture

    • Écrit par Francis WYBRANDS
    • 4 281 mots
    • 1 média

    Un empirisme immatérialiste, critique tout à la fois envers Locke et le rationalisme, doublé d'un nominalisme qui mène droit à une théorie originale de la signification, caractérise d'abord la pensée de Berkeley. Le rideau du langage Œuvre paradoxale : on crut lors de sa parution à une plaisanterie, Berkeley ne voulait pourtant que retrouver le sol ferme du sens commun que les philosophes – Descartes, voire Locke – avaient paru abandonner.

  • PERCEPTION (notions de base)

    • Écrit par Philippe GRANAROLO
    • 17 746 mots

    La théorie darwinienne aussi bien que les expérimentations des éthologues apportent ainsi une validation inattendue à la thèse qualifiée d’« immatérialiste » du philosophe anglais George Berkeley (1685-1753) : « Être, c’est être perçu », qu’il explicite en ces termes : « Qu’une chose puisse être réellement perçue par mes sens, et qu’en même temps elle n’existe pas réellement, voilà pour moi une contradiction.

  • MATIÈRE/ESPRIT (notions de base)

    • Écrit par Philippe GRANAROLO
    • 18 554 mots

    Peut-on considérer pour autant que matérialisme et idéalisme soient deux options également rigoureuses entre lesquelles les philosophes seraient sommés de choisir ? On peut logiquement se déclarer idéaliste, voire, à la manière du philosophe anglais George Berkeley (1685-1753), « immatérialiste », c’est-à-dire poser que l’essence de la réalité n’est rien d’autre que le fait qu’elle soit perçue (Esse est percipi, « Être, c’est être perçu »), et qu’il n’est pas possible que les choses « aient une existence quelconque en dehors des esprits ou des choses pensantes qui les perçoivent ».

  • MATIÈRE

    • Écrit par Jacques GUILLERME et Hélène VÉRIN
    • 58 834 mots
    • 1 média

    Fixée en ces termes par Leibniz, cette opposition fut prise on ne peut plus au sérieux par Berkeley, qui instaura, cependant, une tierce position, en se déclarant « immatérialiste ». Il le fit dans les Dialogues entre Hylas et Philonous, aux noms révélateurs. Le porte-parole de Berkeley c'est, en l'occurrence, Philonous ; il ne réfute pas, à proprement parler, le matérialisme, mais dénie l'existence de la matière des philosophes ; ce qu'ils désignent par « substance matérielle » n'a pas de réalité externe, pour la simple raison que, selon Berkeley, il n'y a pas de « réalité extérieure » pour excéder et fonder l'expérience sensible.

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