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Immatérialisme

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en philosophie, doctrine qui nie l'existence de la matière

"immatérialisme" dans l'encyclopédie

  • BERKELEY GEORGE (1685-1753)

    • Écrit par Geneviève BRYKMAN
    • 16 049 mots
    • 1 média

    L'immatérialisme, tout provisoire qu'il fût, reste pourtant le noyau vivant d'une œuvre qui nous intéresse au-delà des intentions divergentes de Berkeley comme philosophe et comme éducateur.

  • TRAITÉ DES PRINCIPES DE LA CONNAISSANCE HUMAINE, George Berkeley Fiche de lecture

    • Écrit par Francis WYBRANDS
    • 4 281 mots
    • 1 média

     1-33) expose de façon très condensée la doctrine de l'immatérialisme ; la seconde (paragr. 34-84) réfute treize objections possibles ; la troisième (paragr. 85-156), enfin, montre les avantages de la doctrine mise en place. L'immatérialisme ne s'oppose pas au sens commun, il ne va pas dans le sens des sceptiques, pas plus qu'il ne nie la réalité ou ne contredit les savants.

  • ESPRIT, philosophie

    • Écrit par Pierre CLAIR et Encyclopædia Universalis
    • 11 788 mots

    Alors que, chez Locke et, plus tard, chez Hume, il y a incertitude sur la nature et le rôle précis de l'esprit, ce dernier n'étant que lieu récepteur (passif) des idées, l'immatérialisme de Berkeley privilégie son essentielle activité. Condorcet est l'auteur d'une Esquisse d'un tableau analytique de l'esprit humain. « Esprit » évoque, en l'occurrence, un ensemble d'acquis et de perfectionnements, un contenant dont la potentialité est très extensible, quoique limitée ; c'est aussi un contenu à augmenter.

  • RÉALISME, philosophie

    • Écrit par Jean LARGEAULT
    • 38 499 mots

    Le réalisme métaphysique a pour antithèse l' idéalisme, que Berkeley appelle immatérialisme et qui consiste à nier l'existence d'une matière des corps, indépendante de nos perceptions. Le matérialisme, sorte de réalisme physique, comporte un postulat supplémentaire ; il identifie matière et réalité sans être capable d'élucider la nature de la matière.

  • OCKHAM GUILLAUME D' (1287 env.-1347)

    • Écrit par Maurice de GANDILLAC et Jeannine QUILLET
    • 36 733 mots
    • 1 média

    L'être « objectif » (c'est-àdire intentionnel, au niveau de l'esprit connaissant) ne se confond aucunement avec l'être « subjectif » (dans le langage médiéval, l'être extra-mental de la chose même) ; on est donc très loin ici de l'immatérialisme berkeleyen. Certes, il n'est pas contradictoire que, par sa puissance absolue, Dieu produise dans une âme une vision sans « sujet » extérieur (et, pour Ockham, c'est bien ce qui se produit miraculeusement dans certaines circonstances), mais cet argument « dialectique » (lié au refus d'un lien « nécessaire » entre ce qui peut être séparé sans contrevenir au principe de non-contradiction) n'implique en rien le scepticisme ou le subjectivisme (au sens moderne du terme) que d'aucuns ont cru y discerner, soit pour en faire grief à l'ockhamisme, soit pour le célébrer comme un pressentiment de thèses critiques de type kantien qui lui sont étrangères encore (et dont on trouvera peut-être les prodromes chez Nicolas de Cues, un siècle et demi plus tard).

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