Immondice
- Nom féminin singulier
Définition
- chose sale, dégoûtante
- au pluriel, ordures ménagères
"immondice" dans l'encyclopédie
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ÉCOLE LITTÉRAIRE
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 14 540 mots
Rosny, Paul Marguerite, Lucien Descaves, Paul Bonnetain, Gustave Guiches) de l'évolution de Zola vers « l'immondice », avec son roman La Terre (1893). Des mouvements aussi structurés en apparence que le Nouveau Roman ont pourtant refusé l'appellation : « ce n'est pas un groupe, ni une école, écrit Jean Ricardou (Le Nouveau Roman, 1973). On ne lui connaît pas de chef, de collectif, de revue, de manifeste.
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ROMAN Le roman français contemporain
- Écrit par Dominique VIART
- 43 832 mots
- 11 médias
Installant leurs populations de « gueux » et d'Untermenschen dans des camps de rétention, des cachots de tortionnaires ou des villes vouées à la ruine et à l'immondice, les fictions « post-exotiques » d'Antoine Volodine, ainsi qu'il les nomme lui-même (Lisbonne, dernière marge, 1990 ; Nuit blanche en Balkhyrie, 1997 ; Dondog, 2002 ; Des anges mineurs, 1999 ; Songes de Mevlido, 2007 ; Terminus radieux, 2014), multiplient les « sur-narrateurs » comme autant d'hétéronymes virtuels.
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DÉCHETS
- Écrit par Jean GOUHIER
- 51 137 mots
- 5 médias
Le premier niveau, le plus dépréciatif, signale la puanteur, l'impureté : c'est l'immondice (immundus en latin), le « non-propre » ; c'est l'axe de l'ordure, de la répulsion attachée au porc dévoreur opportun des « immondices » dans les rues des villes anciennes. Ce contenu péjoratif s'est, par la suite, consolidé dans le vocabulaire de l'insulte. L'autre niveau, plus abstrait, dérive en français du verbe déchoir : en 1283, on appelle deschié un bien dévalorisé.