Immunodépression
- Nom féminin singulier
Définition
- en médecine, diminution ou absence de mécanismes immunitaires
"immunodépression" dans l'encyclopédie
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CYTOMÉGALOVIRUS
- Écrit par Sophie ALAIN et François DENIS
- 12 965 mots
- 2 médias
Chez les personnes immunodéprimées, la gravité de l'infection et ses manifestations cliniques dépendent du type d'immunodépression et de l'importance du déficit immunitaire. Le plus souvent le virus profite de l'immunodépression pour se réactiver. Lorsque la dissémination virale est associée à une fièvre persistante, manifestation la plus fréquente, ou à l'atteinte clinique d'un organe cible (pneumopathie, rétinite, encéphalite, colite.
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GREFFE MÉDULLAIRE
- Écrit par Laurent DEGOS
- 4 218 mots
- 1 média
Cette immunodépression peut être naturelle (déficits immunitaires graves) ou induite par une irradiation corporelle totale et une chimiothérapie antimitotique. Le sérum antilymphocitaire peut être adjoint à cette préparation du receveur. Le receveur, avant sa greffe, ne doit pas avoir reçu de transfusions de son donneur, afin de ne pas être préimmunisé contre lui.
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LYMPHOMES
- Écrit par Claude SULTAN et Encyclopædia Universalis
- 6 977 mots
- 1 média
Il s'agit d'affections fréquentes dont la répartition selon l'âge des patients varie avec le type histologique, mais pour lesquelles on ne connaît pas de causes favorisantes sauf des états d'immunodépression ou l'infection par le virus HTLV1 qui sévit en Extrême-Orient. Selon l'usage, nous distinguerons la maladie de Hodgkin et les lymphomes malins non hodgkiniens.
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GREFFES
- Écrit par Jean PAUPE
- 20 562 mots
- 3 médias
Le degré de l'immunodépression est fonction de l'intensité du rayonnement. Pour obtenir une tolérance totale, une dose létale de rayons est nécessaire. Dans ces conditions, la greffe de moelle osseuse, riche en cellules juvéniles (cf. cellules souches) ne sera pas rejetée : les cellules médullaires du donneur colonisant la moelle osseuse et la rate du receveur reconstituent le potentiel hématopoïétique (cf.
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PAPILLOMAVIRUS
- Écrit par Sophie ALAIN et François DENIS
- 16 970 mots
- 4 médias
Le principal facteur d'évolution d'une lésion de bas grade vers une lésion de haut grade est la persistance d'une infection virale par un HPV à haut risque, le plus souvent HPV16 ou HPV18, favorisée par l'acquisition précoce de l'infection, les réinfections, l'immunodépression, la grossesse. C'est pourquoi la détection du HPV entre trente-cinq et cinquante-cinq ans correspond dans 70 p.