Immunogène
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en médecine, qui produit l'immunité, faculté d'un organisme à ne pas devenir malade face à un agent pathogène (poison, toxine, microbe)
"immunogène" dans l'encyclopédie
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ANTIGÈNES
- Écrit par Joseph ALOUF
- 40 604 mots
- 5 médias
Les immunogènes artificiels sont particulièrement intéressants, car ils permettent d'étudier les variations qualitatives ou quantitatives du pouvoir immunogène pouvant découler de la modification de la molécule native par un ligand de structure connue, tout particulièrement la transformation d'une molécule support non immunogénique en immunogène parfois puissant, par greffage d'un haptène.
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CHARBON MALADIE DU
- Écrit par Agnès FOUET et Michèle MOCK
- 10 681 mots
- 1 média
C'est en fait la monotonie de cette structure qui la rend si peu immunogène. De plus, ce polymère est branché en γ et non en α comme dans les protéines. Sa synthèse n'est d'ailleurs pas de type peptidique et les étapes en sont peu connues. Un complexe membranaire, dont les gènes sont portés par le plasmide de virulence pXO2, assurerait cette polymérisation.
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PAPILLOMAVIRUS
- Écrit par Sophie ALAIN et François DENIS
- 16 970 mots
- 4 médias
La protéine L1, à fort potentiel immunogène, est utilisée dans le développement des vaccins. E6 et E7 sont les principales protéines impliquées dans la cancérogenèse. À la faveur d'un microtraumatisme, générant une brèche dans l'épithélium cutané ou muqueux, le virus va pénétrer dans l'organisme puis se multiplier dans les cellules basales de l'épithélium.
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STREPTOCOQUES
- Écrit par Joseph ALOUF
- 36 992 mots
- 2 médias
Streptolysine S (SLS) La SLS, un des agents lytiques les plus puissants, produite par les streptocoques des groupes A, C et G, est un peptide non immunogène qui est le facteur soluble responsable de l'hémolyse β autour des colonies sur milieux gélosés au sang. Elle provoque la lyse de toutes les cellules eucaryotes et des protoplastes bactériens.
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LÈPRE
- Écrit par Nicole BOURCART
- 16 058 mots
- 2 médias
Ces phénomènes pourraient expliquer en partie la grande réceptivité de l'enfant (qui n'a pas encore eu de contact immunogène), la résistance relative de l'adulte, la rareté des infections conjugales, le caractère capricieux de la contagion. Bien d'autres facteurs entrent en jeu, parmi lesquels les facteurs hormonaux, la nutrition, etc., responsables aussi des fréquentes fluctuations de la résistance.