Immunogénicité
- Nom féminin singulier
Définition
- en biochimie, capacité de l'antigène d'induire une réaction immunitaire
"immunogénicité" dans l'encyclopédie
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ANTIGÈNES
- Écrit par Joseph ALOUF
- 40 604 mots
- 5 médias
Des centaines de copolymères ont été synthétisées pour étudier leur immunogénicité sur des lignées d'animaux consanguins (souris, cobaye) en vue d'appréhender les bases structurales de l'immunogénicité. Ces polymères ont, en effet, une composition relativement plus simple que celle des protéines et un nombre restreint de déterminants antigéniques, rendant ainsi plus facile l'étude des rapports entre la structure antigénique et la réponse immunitaire.
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VACCINS À ADN ET ARNm
- Écrit par Bruno PITARD
- 30 120 mots
- 4 médias
Ces deux modes d’internalisation jouent un rôle décisif pour l’activation du système immunitaire inné et contribuent ainsi à l’augmentation de l’immunogénicité et donc de l’efficacité des vaccins à acides nucléiques. Vecteurs sur mesure des molécules d’ADN ou d’ARNm Vecteurs pour l’ADN Afin d’acheminer du milieu extérieur les molécules d’ADN dans le cytoplasme pour qu’elles pénètrent le noyau, et les molécules d’ARNm dans les endosomes pour qu’elles atteignent le cytoplasme, deux systèmes de vectorisation différents ont été inventés au cours de ces dernières années.
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IMMUNOLOGIE
- Écrit par Joseph ALOUF et Pierre GRABAR
- 28 951 mots
- 8 médias
, par exemple, pour augmenter l'immunogénicité des antigènes. En 1904, Arrhenius a introduit le terme d' immunochimie, et Ehrlich et Bordet ont admis que les réactions immunologiques ont une base chimique, mais c'est surtout grâce aux travaux de Landsteiner et de ses collaborateurs que l'emploi de méthodes chimiques s'est développé. À partir de 1914, Landsteiner a étudié, à l'aide de réactions sérologiques, la spécificité des antigènes en fixant par voie chimique (en particulier par diazotation) divers groupements simples sur des antigènes protéiques : il donna le nom de « haptènes » à ces groupements, incapables à l'état libre d'induire la formation d'anticorps, mais caractéristiques pour la spécificité des réactions immunologiques.
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IMMUNOCHIMIE
- Écrit par Joseph ALOUF
- 51 477 mots
- 6 médias
L'importance de cette méthodologie a été capitale à plusieurs égards : – elle a permis de démontrer de manière définitive que les anticorps étaient des protéines ; – elle a introduit une dimension quantitative en immunologie (dosage des antigènes et des anticorps) qui, jusqu'alors, était restée essentiellement descriptive ; – elle a conduit à proposer puis à démontrer la multivalence des antigènes, la divalence ou la multivalence des anticorps et de ce fait, à permis à Marrack dès 1933 de proposer la théorie du réseau décrit plus loin ; – elle a permis de démontrer l'immunogénicité de macromolécules autres que les protéines, notamment les polyosides dont la structure répétitive a permis d'en utiliser des fragments comme haptènes pour déterminer la taille des épitopes et du site anticorps.
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IMMUNITÉ, biologie
- Écrit par Joseph ALOUF, Michel FOUGEREAU, Dominique KAISERLIAN-NICOLAS et Jean-Pierre REVILLARD
- 118 330 mots
- 11 médias
Le système immunitaire assume l'une des grandes fonctions physiologiques des Vertébrés : l'aptitude à la reconnaissance d'un nombre prodigieux de structures moléculaires distinctes, les antigènes. Un antigène est classiquement réputé « étranger » à l'organisme chez lequel il provoque une réponse immunitaire. D'où la conception selon laquelle le système immunitaire a pour fonction essentielle la distinction du « soi » (les divers constituants de son propre organisme) et du « non-soi ».