Immunothérapie

"immunothérapie" dans l'encyclopédie

• CANCER Immunothérapie

  • Écrit par Emmanuel DONNADIEU
  • 28 217 mots
  • 5 médias

  Ces résultats ont véritablement changé le regard de la communauté scientifique sur l’immunothérapie des cancers, longtemps considérée comme peu efficace. Ainsi, la phase de doute a laissé place à une phase d’espérance. Pour exemple, le prestigieux magazine américain Science élisait l’immunothérapie des cancers comme l’avancée scientifique la plus importante de 2013 et, en octobre 2018, Allison et Honjo recevaient le prix Nobel de physiologie ou médecine pour leurs travaux sur les immunothérapies anticancéreuses.

• PRIX NOBEL DE PHYSIOLOGIE OU MÉDECINE 2018

  • Écrit par Emmanuel DONNADIEU
  • 6 594 mots
  • 1 média

  Malgré ces réflexions, il n’en reste pas moins que les travaux d’Allison et de Honjo sur deux versants essentiels de l’immunothérapie placent cette nouvelle stratégie comme une approche importante dans le traitement des cancers.

• DENDRITIQUES CELLULES

  • Écrit par Gabriel GACHELIN
  • 1 301 mots
  • 1 média

  Comme on sait désormais parfaitement les purifier et les manipuler in vitro, les cellules dendritiques, si longtemps négligées, sont devenues un acteur essentiel de la recherche sur les réponses immunitaires, en particulier en ce qui concerne les défenses antibactériennes et l'immunothérapie spécifique des cancers.

• CANCER Vue d'ensemble

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 3 944 mots
  • 1 média

  D'où le traitement des cancers par l'exérèse chirurgicale des lésions, par la radiothérapie (sous diverses modalités) ou, plus récemment (1970), par chimiothérapie et enfin par immunothérapie. À la même époque, les biologistes entreprenaient d'élucider les mécanismes de la cancérisation, autrement dit de l'oncogenèse, dans l'espoir de mieux cibler les moyens thérapeutiques.

• MERS (Middle East respiratory syndrome)

  • Écrit par Gabriel GACHELIN
  • 4 579 mots
  • 3 médias

  Les traitements sont purement palliatifs, mais une publication de juin 2015 démontre l’efficacité d’anticorps neutralisants et ouvre la porte à une immunothérapie spécifique. La maladie et le virus sont émergents. Le premier cas a été observé en septembre 2012 chez un homme originaire du Qatar. Par la suite, jusqu’en 2015, la quasi-totalité des cas a été observée chez des patients vivant dans la péninsule arabique, avec quelques rares cas de personnes (Allemands, Français, etc.