Impénitent
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- qui refuse de se repentir et qui persiste dans son vice
Employé comme nom
- celui qui refuse de se repentir et persiste dans son vice
"impénitent" dans l'encyclopédie
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DORAT CLAUDE (1734-1780)
- Écrit par Bernard CROQUETTE
- 1 948 mots
Son persiflage impénitent cache mal un amour-propre toujours à l'épreuve. Il n'entra pas à l'Académie française et mourut au bord de la misère. On a parlé, non sans dérision, de l'école de Dorat ; ses disciples, à commencer par le bizarre Michel de Cubières (1752-1820 — il se faisait appeler Dorat-Cubières), sont loin de le valoir. Car il avait du talent, de l'esprit, de l'enjouement, beaucoup de malice et plus de sensibilité qu'on pourrait le croire.
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LAPEYRÈRE ISAAC DE (1596-1676)
- Écrit par Bernard CROQUETTE
- 2 054 mots
Mais des lettres et une Apologie où il tente de se justifier permettent de mesurer la portée de ce reniement : il ne veut plus professer une opinion contraire aux dogmes de l'Église à laquelle il s'est rallié, mais jusqu'à sa mort cet audacieux et « impénitent fabricateur de systèmes » (R. Pintard) restera intimement fidèle aux thèses qu'il a avancées et qui marquent, dans l'histoire de la critique biblique, une étape décisive.
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SAKAI TOSHIHIKO (1870-1933)
- Écrit par Catherine CADOU
- 2 407 mots
Sakai Toshihiko, moraliste impénitent marqué par le confucianisme, fort doué pour les contacts humains, est le meilleur représentant de la vieille garde socialiste de ce pays, théorisante et peu portée vers l'action. Sa particularité fut l'absence d'esprit de faction et une influence assez diffuse. Insatisfait de sa position de professeur d'anglais, Sakai se tourne vers le journalisme dès 1893 et lance en 1903 le Journal de l'homme du peuple, organe de la société du même nom qui regroupe des anarchistes comme Kōtoku Shūsui et des chrétiens comme Uchimura Kanzō.
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WERGELAND HENRIK (1808-1845)
- Écrit par Régis BOYER
- 3 031 mots
Atteint par la tuberculose, ce lutteur impénitent entrevoit la fin de ses combats. Dans un recueil d'esquisses en prose, Noisettes (1845), il rassemble, sous forme de causeries tantôt graves, tantôt ironiques, volontiers autobiographiques et parfois polémiques, les impressions d'une vie dictée de bout en bout par ses idéaux. On peut dire de lui qu'il aura donné ses lettres de noblesse à la littérature norvégienne.
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CARRADINE JOHN (1906-1988)
- Écrit par André-Charles COHEN
- 2 679 mots
Wells (1933), Le Chat noir d'après Edgar Allan Poe (1934), Le Fantôme de la momie (1944) ou Le Chien des Baskerville (1939) d'après Conan Doyle, œuvres bien respectables, somme toute ! Au côté de John Ford, John Carradine allait donner toute sa mesure : tueur impénitent dans La Chevauchée fantastique (1939), prêcheur repenti dans Les Raisins de la colère (1940), on le retrouve aussi dans L'Homme qui tua Liberty Valance (1962), Hurricane (1937), Je n'ai pas tué Lincoln (1936), Les Cheyennes (1964).