Impalpable

"impalpable" dans l'encyclopédie

• VIANSSON-PONTÉ PIERRE (1920-1979)

  • Écrit par Thomas FERENCZI
  • 4 901 mots

  Il est de ceux qui comprennent la nature du nouveau régime et savent aller au-delà du spectacle des jeux parlementaires pour voir les forces réelles dont dépend l'évolution des choses et approcher « l'inanalysable, l'impalpable, l'impondérable, en un mot l'élément humain ». La perception de « l'impalpable » est aussi ce qui caractérise l'article que l'on doit citer entre tous, « Quand la France s'ennuie ».

• LE TRAMWAY (C. Simon)

  • Écrit par Christine GENIN
  • 5 522 mots

  ] à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir ».

• AILLAUD GILLES (1928-2005)

  • Écrit par Jean JOURDHEUIL
  • 4 344 mots

  Sa peinture, indifférente aux conventions du figuratif et de l'abstrait, s'efface à mesure qu'elle fait apparaître, saisit les états et visions fugitives, devient lumineuse et impalpable : bords de mer, rives désertiques du Nil, paysage de brousse avec têtes de girafes, défilé d'éléphants sur la ligne d'horizon. Elle est comme portée par la recherche d'une relation directe avec les choses, animaux, paysages, sans médiation ni mise en situation, comme s'il s'agissait de matérialiser le regard plutôt que de représenter – un regard sidéré, émerveillé, fasciné, un regard sans paupières.

• MORELLI MONIQUE (1923-1993)

  • Écrit par Guy ERISMANN
  • 4 271 mots

  Comment ne pas parler de lui, qui fut la moitié puis le presque-tout de sa vie, l'humble compositeur toujours présent, inventeur de musiques comme le compagnon sertit la pierre taillée par le poète ? Que reste-t-il de Monique Morelli ? L'impalpable, ce qui manque d'âme à nos âmes désabusées, mais aussi quelques disques de ses poètes de prédilection (Aragon, Mac Orlan, Corbière, Carco, Villon, Ronsard, Rictus, Couté, sans compter l'hommage à Fréhel et quelques autres enregistrements), de rares images d'archives télévisées et de cinémathèque, et aussi quelques photos magistrales.

• TOPKAPI À VERSAILLES. TRÉSORS DE LA COUR OTTOMANE (exposition)

  • Écrit par Pierre CHUVIN
  • 4 413 mots

  Mais ne risquait-on pas d'ouvrir une caverne d'Ali Baba reflétant les fantasmes occidentaux plutôt que la réalité de l'Empire ottoman ? Pour restituer l'atmosphère impalpable et magique du sérail, les organisateurs avaient adopté avec raison le point de vue des peintres qui, au xviiie siècle, accompagnaient les ambassadeurs européens : les tableaux de Jean-Baptiste Vanmour ont donc été extraits, pour l'exposition, des réserves du Rijksmuseum à Amsterdam.