Impayable
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- familièrement, très drôle
"impayable" dans l'encyclopédie
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BONAPARTE JOSEPH (1768-1844) roi de Naples (1806-1808) puis d'Espagne (1808-1813)
- Écrit par Jean MASSIN
- 2 230 mots
- 1 média
Au temps du Consulat, il se pique de libéralisme, peut-être avec sincérité d'ailleurs, et encourage prudemment certains courants de fronde ; mais, élevé sur un trône puis sur un autre, il se prend pour un roi de droit divin avec une comique spontanéité, allant même jusqu'à menacer Napoléon, sur le ton d'une gravité impayable, de lui déclarer la guerre s'il n'obtempère pas à ses avis.
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NORGE GÉO (1898-1989)
- Écrit par Marc BLOCH
- 3 457 mots
Se pastichant lui-même, il fit des conférences sur la poésie sacrée de l'Inde, sur Milosz, sur Jarry, sur Desnos, lui qui était l'imitateur impayable des parleurs officiels. Norge publie des articles dans le Journal des poètes, qu'il fonde en 1931 avec Pierre-Louis Flouquet et Edmond Vandercammen, journal toujours vivace. Il fonde également ? EN 1937, Les Cahiers blancs, où il publie un hommage à Milosz et exalte Victor Segalen vingt ans avant qu'il ne soit à la mode.
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DANTON GEORGES JACQUES (1759-1794)
- Écrit par Jean MASSIN
- 10 922 mots
- 1 média
Mais, si Danton ne refusait guère les cadeaux, il est difficile de prouver qu'il en ait jamais tenu compte pour déterminer sa politique : toujours acheté, jamais vendu ! « Un homme comme moi est impayable », disait-il. Le tribun populaire Né à Arcis-sur-Aube, avocat au Conseil du roi, Danton ne joue aucun rôle dominant avant le 10 août 1792. Il est d'abord une notabilité de quartier, mis en vedette comme président du district des Cordeliers ; il se fait remarquer ensuite par sa fougueuse éloquence (« le Mirabeau de la populace ») au club des Jacobins (et non au club des Cordeliers, qu'il fréquentera fort peu).
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ZHUANGZI
- Écrit par Paul DEMIÉVILLE
- 13 193 mots
La pensée, d'une profondeur et d'une humanité incomparables, n'y est presque jamais exposée d'une manière abstraite et discursive, mais à coups d'apologues, d'anecdotes vécues, de fables contées avec une verve impayable, de dialogues entre personnages soit réels ou semi-historiques, soit mythiques ou purement fictifs, par exemple des abstractions personnifiées ; le refus de l'abstraction est un trait caractéristique de la littérature philosophique chinoise, depuis les Entretiens de Confucius, antérieurs au Zhuangzi de quelque deux siècles, jusqu'aux recueils de logia des maîtres de l'école sino-bouddhique dite du Chan (« méditation » ; sanskrit : Dhyāna, sino-japonais : Zen) à la fin des Tang (viiie à ixe s.
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CHINOISE (CIVILISATION) La littérature
- Écrit par Paul DEMIÉVILLE, Jean-Pierre DIÉNY, Yves HERVOUET, François JULLIEN, Angel PINO et Isabelle RABUT
- 261 308 mots
- 3 médias
Les origines de la littérature chinoise sont à peu près contemporaines de deux autres littératures, celle de l'Inde et celle de l'Europe. Ici comme là, ces origines remontent à un ou deux millénaires avant l'ère chrétienne, et le nom de Confucius, vers l'an 500 avant J.-C., marque en Chine une première étape, une sorte de conscience critique qui suggère un rapprochement avec le Bouddha d'une part, avec Socrate de l'autre.