Imperator
Issu de la forme : imperator
- Nom masculin singulier
Définition
- en histoire, dans l'Antiquité romaine, celui qui exerçait le pouvoir suprême
"imperator" dans l'encyclopédie
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IMPERATOR
- Écrit par Jean-Claude DUMONT
- 2 785 mots
Par ailleurs, il semblerait que le sénat puisse donner de lui-même, en l'absence de toute ovation des soldats, le titre d'imperator ; en outre, Cicéron, par exemple, se livre à des confusions volontaires entre imperator au sens de simple « détenteur de l'imperium » et au sens de « vainqueur qui a obtenu l'ovation ». L'imperator, après son triomphe ou du moins après son retour dans la Ville, abdique son titre.
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LÉPIDE, lat. MARCUS ÆMILIUS LEPIDUS (env. 89-13 av. J.-C.)
- Écrit par Joël SCHMIDT
- 5 209 mots
Il devient préteur lorsque César entre dans l'illégalité et il n'hésite pas à soutenir la cause de l'imperator en le faisant nommer dictateur, en vertu d'une loi soumise aux comices. En récompense de son aide et de son loyalisme, César, à son retour à Rome en novembre de l'année ~ 49, le nomme propréteur de l'Espagne Citérieure. Il ne cessera de le couvrir d'honneurs : il lui demande d'être consul en ~ 46 et la même année il le désigne comme maître de la cavalerie pour ~ 45.
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TSAR
- Écrit par Wladimir VODOFF
- 2 347 mots
- 2 médias
En 1721, Pierre le Grand le remplace, dans la titulature officielle, par celui d'imperator, d'apparence plus occidentale ; mais, dans la langue courante et en Russie comme à l'étranger, le terme de tsar se maintient jusqu'à la chute de la monarchie russe en 1917 (l'héritier du trône conservera d'ailleurs officiellement le titre de tsarévitch, utilisé depuis le xvie siècle).
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TIBÈRE, lat. TIBERIUS CLAUDIUS NERO (42 av. J.-C. 37 apr. J.-C.) empereur romain (14-37)
- Écrit par Yann LE BOHEC
- 3 677 mots
C'est seulement par indifférence à l'égard d'ornements jugés inutiles qu'il refusa le titre d'imperator et par scepticisme qu'il condamna les excès d'adoration qu'entraînait le culte impérial (édit de Gythion et réponse aux députés de l'Espagne Ultérieure). L'homme conserva un caractère profondément aristocratique. Il gouverna avec l'aide de quelques sénateurs et des principaux chevaliers, indifférent au sort de la plèbe.
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CÉSARISME
- Écrit par Yann LE BOHEC
- 4 173 mots
On pourrait ajouter que, même du point de vue juridique, le régime se définit d'entrée de jeu comme une monarchie : le premier empereur accumule les pouvoirs dans les domaines militaire (imperator), civil (puissance tribunicienne, consulat, proconsulat) et religieux (Auguste, père de la patrie et fils de César divinisé). Mais Auguste, échaudé par le précédent césarien, sauva les apparences : il maintint le Sénat et les magistrats, et les comices survécurent jusqu'en 97.