Impersonnelle
- Adjectif féminin singulier
Définition
- qui n'appartient à personne
- qui fait preuve d'aucune personnalité, d'aucune particularité individuelle
- n'exprimant pas la personne grammaticale
"impersonnelle" dans l'encyclopédie
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YOUNG EDWARD (1683-1765)
- Écrit par Olivier JUILLIARD
- 2 487 mots
Ce succès fut encore augmenté de l'influence qu'exerça sa principale contribution à la critique littéraire, Réflexions sur la composition originale (Conjectures on Original Composition, 1759), adressées à son ami Samuel Richardson : il y défend une liberté totale de l'image et de l'idée, dégagée des canons classiques, et y oppose radicalement l'originalité puissamment créatrice à la règle sclérosante et impersonnelle.
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GIANNI LAPO (XIIIe-XIVe s.)
- Écrit par Claude MINOT
- 864 mots
Il écrit avec une élégance abstraite et stylisée, assez impersonnelle, sauf lorsqu'il dépasse l'occasion, prétexte à poésie, pour évoquer la beauté de sa dame, la liste de ses désirs, ou encore, tout simplement, sa joie de vivre.
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REPRÉSENTATIONS COLLECTIVES
- Écrit par Jean-Christophe MARCEL
- 6 310 mots
« Penser logiquement, en effet, c'est toujours, en quelque sorte, penser d'une manière impersonnelle [...] Impersonnalité, stabilité, telles sont les deux caractéristiques de la vérité. Or la vie logique suppose évidemment que l'homme sait [...] qu'il y a une vérité distincte des apparences sensibles. Mais comment a-t-il pu arriver à cette conception ? [.
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MOTIF, poétique
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 1 728 mots
Dans l'œuvre littéraire, le motif est « une toile de fond, un concept large, désignant soit une certaine attitude — par exemple la révolte —, soit une situation de base impersonnelle dont les acteurs n'ont pas encore été individualisés » (Raymond Trousson). Ainsi le motif du « cœur mangé » apparaîtra-t-il dans la littérature médiévale dans une série d'œuvres, dont le Châtelain de Coucy.
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IBN AL-NADĪM (936/37-env. 995)
- Écrit par Michèle ÉPINETTE
- 1 567 mots
Cette seconde partie paraît moins impersonnelle que la première et se présente sous la forme d'une liste d'ouvrages. Les dimensions des volumes cités en référence sont indiquées et l'on trouve même, pour les poètes de son temps, le nombre de pages de l'œuvre et jusqu'au nombre de vers pour éviter toute falsification. Cet index a été largement utilisé par les successeurs d'Ibn al-Nadīm, notamment par Yaqūt (1229).