Imperturbabilité
- Nom féminin singulier
Définition
- état de ce qui est imperturbable, que rien ne peut troubler, émouvoir
"imperturbabilité" dans l'encyclopédie
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LE HAVRE et L'AUTRE CÔTÉ DE L'ESPOIR (A. Kaurismäki)
- Écrit par Nicole GABRIEL
- 5 635 mots
- 1 média
L’imperturbabilité, la lenteur, les tons jaunes et bruns et les ombres gigantesques accentuent l’expressionnisme des scènes d’intérieur. Scandant le récit de plans de musiciens de rock se produisant dans la rue, Kaurismäki continue à nous désarçonner en suivant un second fil narratif : l’histoire de Waldemar (Sakari Kuosmanen), un représentant de commerce quinquagénaire qui décide de quitter sa femme et de changer de vie.
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BOUDDHISME (Les grandes traditions) Bouddhisme indien
- Écrit par Jean FILLIOZAT et Pierre-Sylvain FILLIOZAT
- 58 546 mots
- 1 média
Au quatrième stade, par destruction de la félicité comme de la douleur et par disparition de la bonne comme de la mauvaise humeur, il y a « pureté totale d'imperturbabilité et de présence d'esprit ». La pratique de ces méditations conduit aux renaissances dans les mondes où les êtres ont pour fonction d'être perpétuellement plongés en ces mêmes états psychiques.
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ZEN
- Écrit par Claude GRÉGORY
- 103 120 mots
La faveur croissante, à l'aloi douteux, dont jouit en Occident depuis la Seconde Guerre mondiale un produit d'importation scellé de l'énigmatique étiquette « zen », ne saurait faire négliger par son étrangeté le déploiement original d'un ancien mode de vivre et de penser connu sous le nom de chan. Le chan est un fruit bouddhiste de la Chine, c'est-à-dire le résultat d'une assimilation par ce grand corps pansu apte à tout avaler, à tout digérer et à tout siniser, plutôt qu'une forme adaptée du bouddhisme indien sous laquelle, en grattant quelque peu, on pourrait reconnaître les traits génériques remodelés par une culture qui s'y serait accordée.
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INDE (Arts et culture) Les doctrines philosophiques et religieuses
- Écrit par Jean FILLIOZAT
- 91 654 mots
- 3 médias
Le premier des quatre degrés de méditation comporte un sentiment d'allégresse (prīti) et de félicité (sukha), des actes de raisonnement (vitarka) et de réflexion (vicāra) ; dans le deuxième sont abolis les actes intellectuels, mais non la conscience ; dans le troisième, l'allégresse disparue, reste seulement, avec la conscience sereine, le sentiment de félicité sans pensée discursive ni excitation joyeuse ; dans le quatrième subsiste seulement la présence de l'esprit dans l'imperturbabilité (upekṣā).