Implorer
- Verbe à l'infinitif
Définition
- supplier, demander avec insistance
"implorer" dans l'encyclopédie
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CHÊNE CONCILE DU (403)
- Écrit par Richard GOULET
- 2 023 mots
Quant aux moines égyptiens, qui étaient privés du support de leurs chefs spirituels (les « Longs Frères »), on leur conseilla d'implorer le pardon de Théophile. L'empereur Arcadius condamna donc Chrysostome à l'exil. Mais on le rappela aussitôt pour apaiser le peuple indigné. Quelques mois plus tard, dans un de ses sermons, Chrysostome attaqua ouvertement l'impératrice Eudoxie, à qui il devait pourtant son rappel.
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LASSAILLY CHARLES (1806-1843)
- Écrit par France CANH-GRUYER
- 2 860 mots
Le matin de sa mort, il aurait eu la joie de serrer entre les siennes les mains de sa belle comtesse, qu'un ami compatissant serait allé implorer.
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TANNHÄUSER
- Écrit par Françoise AURIVAUD
- 4 158 mots
Selon cette légende, le chevalier-poète Tannhäuser, voulant goûter la vraie joie de l'amour, pénétra dans l'antre de la montagne de Vénus, où, pendant un an, il fut l'amant de la déesse ; repentant, il quitte Vénus en invoquant la Vierge Marie ; il se rend à Rome pour implorer le pardon du pape Urbain, mais celui-ci le lui refuse en s'écriant : « Quand mon bâton portera de nouveau des feuilles, Dieu te fera grâce ! » Trois jours plus tard, le bâton reverdit, mais Tannhäuser était déjà retourné dans la montagne.
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CAPITALE DE LA DOULEUR, Paul Eluard Fiche de lecture
- Écrit par Pierre VILAR
- 4 803 mots
- 1 média
Dans son Prière d'insérer, Breton souhaitait « louer seulement et sans mesure en lui les vastes, les singuliers, les brusques, les profonds, les splendides mouvements du cœur », relevant qu'« à sa lueur comme à aucune autre l'action et la contemplation cessent de se nuire, le tourment humain d'implorer miséricorde et les choses imaginées d'être un danger pour les choses vécues ».
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GODOY MANUEL (1767-1851)
- Écrit par Marie-France SCHMIDT
- 5 119 mots
En 1835, à bout de ressources, Godoy vient à Paris implorer Louis-Philippe, qui lui accorde une pension. Il s'y installe jusqu'à sa mort et y fait publier ses Mémoires en français (1836-1838). Dans ces textes dictés à un moine espagnol apparaissent l'orgueil et la grandiloquence du personnage qui n'avaient d'égal que son ignorance. Les diplomates étrangers accrédités à Madrid évoquent l'indigence des propos de Godoy et la rusticité de ses manières.