Impondérable
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- qui ne peut être pesé
- qui est imprévisible, que l'on ne peut apprécier exactement
Employé comme nom
- élément imprévisible
"impondérable" dans l'encyclopédie
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CALORIQUE
- Écrit par Georges KAYAS
- 2 065 mots
Le calorique reste donc un élément subtil et impondérable (comme l'électricité ou le magnétisme) jusqu'à la fin du xviiie siècle, lorsque B. Thompson (1798) suggère qu'il peut y avoir une relation entre le travail mécanique et la chaleur produite pendant les forages, mais Sadi Carnot, dans ses Réflexions sur la puissance motrice du feu, le considère encore comme un corps indestructible.
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VAN HELMONT JAN BAPTIST (1579-1644)
- Écrit par Michel PRIVAT DE GARILHE
- 2 744 mots
- 1 média
En effet, pour Van Helmont toute substance est formée d'eau, élément primordial, et d'un ferment impondérable, principe spirituel qui exerce son action sous l'influence d'une force spirituelle, l'Archée. Médecin, il se laissait guider par des principes chimiques pour le choix des remèdes et introduisait, par exemple, l'usage de l'alcali pour corriger l'acidité excessive des ferments digestifs.
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FEU, élément
- Écrit par Georges KAYAS
- 3 506 mots
- 2 médias
Il serait donc un « incorporel », une matière « impondérable ». Telle est l'opinion de Newton dans son Optique. Mais Boyle maintient que les atomes du calorique ont un poids, et il pense avoir pesé, grâce à plusieurs expériences, les particules de feu (huit onces d'étain soigneusement pesé, et enfermé dans un ballon hermétiquement fermé, sont maintenues en fusion pendant une heure un quart ; après refroidissement, le métal et la chaux dont il était recouvert avaient accru leur poids de vingt-trois grains et plus !).
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PHLOGISTIQUE
- Écrit par Georges KAYAS
- 4 176 mots
Ce n'est que vers le milieu du xviiie siècle que de nombreuses expériences se trouvent en contradiction avec la théorie ; on essaye alors de la sauver en introduisant un phlogistique impondérable ou même à poids négatif (principe de légèreté d'Aristote), mais les travaux de Lavoisier et son mémoire célèbre intitulé Réflexions sur le phlogistique (1785) portent le coup de grâce à la théorie.
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CARNOT SADI (1796-1832)
- Écrit par Robert FOX
- 4 619 mots
- 1 média
Cette analogie entre l'eau et la chaleur, chère à Carnot, corroborait d'ailleurs l'opinion erronée de l'époque qui identifiait la chaleur à un fluide, le « calorique », impondérable et indestructible. Quoique fructueuse par la suite, cette théorie se révéla à certains égards inexacte et trompeuse : elle conduisait trop facilement à affirmer que le travail fourni par la machine à feu n'avait pas nécessité une dépense de chaleur.