Imprimerie
- Nom féminin singulier
Définition
- technique de composition et d'impression des documents imprimés
- ensemble des techniques et des métiers qui concourent à la fabrication de textes ou d'ouvrages imprimés
- établissement où l'on imprime des livres, des journaux etc.
- matériel servant à l'impression
"imprimerie" dans l'encyclopédie
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IMPRIMERIE
- Écrit par Isabelle ANTONUTTI, Jean-Pierre DRÈGE, Henri-Jean MARTIN et Encyclopædia Universalis
- 79 712 mots
- 3 médias
L’histoire de l’imprimerie rassemble donc des techniques, des hommes et des outils. À partir du xixe siècle, elle connaît une puissante mutation et entre progressivement dans l’ère industrielle. Les modes de reproduction se multiplient pour répondre à des pratiques de lecture en constante évolution. Jusqu’à la fin du xviiie siècle, l’imprimerie produit en majorité des livres.
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IMPRIMERIE À CARACTÈRES MOBILES
- Écrit par Olivier LAVOISY
- 1 078 mots
En Occident, au milieu du xve siècle, Johann Gensfleisch, dit Gutenberg (entre 1394 et 1400-1468), invente l'imprimerie à caractères mobiles en alliage métallique. L'originalité de sa démarche est de s'appuyer sur des techniques existantes, avec l'aide de collaborateurs qui amènent leurs compétences et le financement : les poinçons des orfèvres pour graver les moules des caractères, la presse des viticulteurs, les impressions en relief des lettrines des manuscrits.
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DIDOT LES (XVIIIe-XIXe s.)
- Écrit par Albert LABARRE
- 3 851 mots
Son fils Jules (1794-1871), qui lui succède en 1822, transporte son imprimerie et sa fonderie à Bruxelles en 1830, et les vend au gouvernement belge pour constituer l'Imprimerie royale ; revenu à Paris, il monte une nouvelle imprimerie, mais il perd la raison en 1838 et son matériel est vendu. Firmin Didot (1764-1836), second fils de François-Ambroise, né à Paris et mort au Mesnil-sur-l'Estrée, reprend en 1789 la fonderie de son père où il perfectionne et augmente la variété des caractères.
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MANUCE LES (XVe-XVIe s.)
- Écrit par Albert LABARRE
- 2 401 mots
Renouard, Annales de l'imprimerie des Aldes, 1824).
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BODONI GIAMBATTISTA (1740-1813)
- Écrit par Michel MARION
- 2 287 mots
L'ambassadeur d'Espagne tente de l'enlever à l'imprimerie de la Propagande, mais c'est le ministre d'État des ducs Philippe puis Ferdinand de Parme, le célèbre Guillaume du Tillot, qui se l'attache, d'abord en qualité de prote, puis de directeur de l'imprimerie ducale en 1768. Si l'ouvrage de l'abbé Cappellotti, Reflessione teologiche-dogmatiche, qu'il donne cette même année, sort avec des caractères venus de l'atelier de Fournier le Jeune, Bodoni n'en travaille pas moins à l'établissement de ses propres caractères, qu'il dessine, grave et fond lui-même.