Improductive
- Adjectif féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- en économie, qui ne produit rien ou très peu
Employé comme nom
- en économie, celle qui ne participe pas à la production d'un bien
"improductive" dans l'encyclopédie
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TRAITÉ D'ÉCONOMIE POLITIQUE, Jean-Baptiste Say Fiche de lecture
- Écrit par Francis DEMIER
- 7 737 mots
Le livre III « De la consommation des richesses » oppose « consommation productive » et « consommation improductive ». Mais ce sont surtout les « consommations publiques » inconsidérées qu'il condamne, et le poids de l'impôt qui les accompagne : « Les dépenses improductives du gouvernement, bien loin d'être favorables à la production lui sont prodigieusement préjudiciables [.
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CASTRO RAÚL (1931- )
- Écrit par Marie Laure GEOFFRAY
- 7 868 mots
- 1 média
Il s’attelle à l'immense tâche de réformer une économie cubaine sclérosée et improductive. Le 1er août 2010, il annonce le licenciement progressif de plus d'un million de fonctionnaires d'ici à trois ans, l'extension de la possibilité de travailler à son compte, le droit d'embaucher des salariés et la suppression d'une partie des gratuités et des subventions d'État.
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LUXE
- Écrit par Olivier ASSOULY
- 21 619 mots
- 1 média
Adorno, Walter Benjamin) ; sur les traces de Marcel Mauss, il est une obligation de dépense improductive, en pure perte, sans compensation d'aucune sorte (Georges Bataille) ; il consolide l'exercice de la domination par l'usage de marques de distinction (Pierre Bourdieu). Il faut encore prendre en compte les travaux de la sociologie du goût qui considèrent l'attachement aux objets comme une activité propre aux amateurs (Antoine Hennion).
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ANTHROPOLOGIE ÉCONOMIQUE
- Écrit par Maurice GODELIER
- 28 340 mots
Dès lors, au lieu d'être, comme au xixe siècle, les victimes malheureuses mais excusables de la pénurie, les sociétés primitives, désormais nanties de richesses, voire de monnaies, devenaient coupables du plus grand péché contre la rationalité économique : le gaspillage et l'accumulation improductive. Et les nombreux échecs des « plans de développement » importés d'Occident venaient confirmer leur impuissance à faire un usage productif de leurs richesses.
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JEU Jeu et rationalité
- Écrit par Jacques EHRMANN
- 26 612 mots
De son côté, Caillois définit « essentiellement le jeu comme une activité libre : à laquelle le joueur ne saurait être obligé sans que le jeu perde aussitôt sa nature de divertissement attirant et joyeux ; séparée : circonscrite dans des limites d'espace et de temps précises et fixées à l'avance ; incertaine : dont le déroulement ne saurait être déterminé ni le résultat acquis préalablement, une certaine latitude dans la nécessité d'inventer étant obligatoirement laissée à l'initiative du joueur ; improductive : ne créant ni biens, ni richesse, ni élément nouveau d'aucune sorte ; et, sauf déplacement de propriété au sein du cercle des joueurs, aboutissant à une situation identique à celle du début de la partie ; réglée : soumise à des conventions qui suspendent les lois ordinaires et qui instaurent momentanément une législation nouvelle, qui seule compte ; fictive : accompagnée d'une conscience spécifique de réalité seconde ou de franche irréalité par rapport à la vie courante ».