Incantatoire
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- propre à l'incantation, emploi de formules magiques, chantées ou récitées
"incantatoire" dans l'encyclopédie
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IN C (T. Riley)
- Écrit par Juliette GARRIGUES
- 1 459 mots
Par son échelle temporelle étirée en longueur, ses répétitions envoûtantes et son caractère incantatoire, In C provoque chez l'auditeur un état de réception méditative.
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COMPLAINTE, genre littéraire
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 1 679 mots
Elle est chantée sur un air connu ou récitée sur un ton incantatoire, ce qui explique le nombre élevé d'élisions et de liaisons marquées, ainsi que l'emploi fréquent de couplets et de refrains. Le texte imprimé, souvent accompagné d'une image évocatrice et quelque peu naïve, est vendu sous forme de feuilles volantes par les colporteurs ou aux foires.
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DIANCECHT
- Écrit par Christian-Joseph GUYONVARC'H
- 1 615 mots
La médecine qu'il pratique se répartit entre les trois niveaux fonctionnels : médecine incantatoire, médecine sanglante ou chirurgie, médecine végétale.
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MARTENOT ONDES
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 2 996 mots
Dimitri Levidis (1885 ?-1951) fut l'un des premiers à écrire pour elles (Poème symphonique pour solo d'ondes musicales et orchestre, 1928 ; De Profundis, 1930) ; citons notamment Eleonora (pour ondes et orchestre de chambre) d'Yves Baudrier (1938) ; Cinq Interludes (pour quatre cors et quatre ondes) de Daniel-Lesur ; la Symphonie (1948) de José David ; À Cadix, pour deux ondes Martenot et orchestre (1938) de Pierre Vellones ; la musique de scène pour Le Château des papes d'Henri de Richaud pour deux pianos, trompette et ondes Martenot de Milhaud, œuvre qui est devenue la suite de concerts La Cheminée du roi René ; Trois Poèmes pour ondes et piano (1935), Concerto pour ondes et orchestre (1947), la Danse incantatoire (pour orchestre, deux ondes et six batteurs, 1936) d'André Jolivet.
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RÉPÉTITIVE MUSIQUE
- Écrit par Juliette GARRIGUES
- 3 603 mots
- 1 média
La Monte Young (The Well-Tuned Piano, 1964), Terry Riley (In C, 1964), Steve Reich (It's Gonna Rain, 1965) et Philip Glass (Music in Contrary Motion, 1969) cherchent par la répétition à retrouver un pouvoir incantatoire et espèrent ainsi obtenir des conditions favorables à une écoute méditative visant à réconcilier l'homme et l'univers. Cette musique peu élaborée qui déambule au gré de formules, de traits et d'arpèges extrêmement élémentaires vise avant tout à faire « planer » l'auditeur en lui proposant des formules aux vertus que l'on peut qualifier d'hallucinatoires.