Incassable
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- (en langage recherché) qui ne peut se casser
"incassable" dans l'encyclopédie
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CLAIR DE TERRE, André Breton Fiche de lecture
- Écrit par Guy BELZANE
- 5 302 mots
), Clair de terre se compose de récits de rêves (« Cinq Rêves »), de jeux de collages dadaïstes (« Pièce fausse », « PSTT »), de textes en prose relevant de l'écriture automatique (« Les Reptiles cambrioleurs », « Amour parcheminé », « Cartes sur les dunes », « Épervier incassable », « Rendez-Vous », « Privé » – ces deux derniers étant absents de l'anthologie de 1966), et de poèmes en vers libres.
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POLYMÈRES
- Écrit par Pierre LASZLO
- 28 306 mots
- 1 média
Son polymère est dur et transparent, mais incassable. Il sert de substitut au verre, sous le nom de plexiglas, et contribua aux débuts de l'aviation. Le second exemple est celui des huiles servant à lubrifier les moteurs à explosion. Il importe qu'elles restent visqueuses à des températures élevées, un comportement apparemment paradoxal. Comme monomères, on recourt à des esters H2C=CH–COOR, où R est une longue chaîne hydrocarbonée, adoptant de multiples configurations à haute température.
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MAL
- Écrit par Étienne BORNE
- 28 724 mots
Les formes classiques du discours rationaliste La sagesse antique, en proposant des figures de sagesse, pensables et praticables, a donné les premiers modèles, achevés dès l'origine, de mises en forme d'un discours réduisant l'angoisse devant le mal comme la clarté du jour efface un mauvais rêve : on avance que faire le mal pour le mal étant une impossibilité logique, la volonté ne pouvant se définir que comme volonté de bien, la faute et même le crime ne sauraient être que des erreurs, explicables par un manque de savoir ; que les calamités naturelles ou les catastrophes historiques, qui leur sont si semblables, ne dépendent pas de nous et, puisque, relevant des lois de l'univers et inscrites dans l'ordre du monde, elles ne sont nullement des explosions d'irrationalité et n'expriment aucune sorte d'agressivité démoniaque à l'égard de l'homme, elles doivent être, une fois comprises, supportées avec la sérénité qui convient ; que la souffrance et la mort, étant le lot nécessaire d'un être fini qui ne saurait, sauf démesure déraisonnable, avoir la prétention de se confondre avec le tout, possèdent ce qu'il faut d'intelligibilité pour perdre un pathétique imaginaire et se révéler acceptables dans la paix de l'esprit ; qu'enfin le monde tel qu'il est, et qui ne serait pas s'il ne méritait pas d'être, fait une totalité au sein de laquelle toutes choses, et parmi elles les actions et les passions des hommes, s'équilibrent et se compensent pour contribuer à l'harmonie universelle, ou plutôt pour la constituer, si bien que l'illusion d'un absolu du mal provient ici encore d'une ignorance qui tend à considérer une partie ou un épisode en eux-mêmes, au lieu de les rattacher à l'unité du Tout, incassable, illuminante, justifiante.