Incompressibilité
- Nom féminin singulier
Définition
- en physique, qualité de ce qui est incompressible ou très peu compressible
"incompressibilité" dans l'encyclopédie
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OCÉAN ET MERS (Eaux marines) Mouvements
- Écrit par Jean-Marie PÉRÈS
- 19 824 mots
- 10 médias
Ces phénomènes engendrent localement une onde qui, en raison de l'incompressibilité de l'eau, se répercute de façon centrifuge à partir du point d'ébranlement et sur des distances considérables. Les oscillations des tsunamis, dont la période est de l'ordre de un quart d'heure et la longueur d'onde de l'ordre de 100 milles marins, se propagent sur des distances énormes à des vitesses de plusieurs centaines de kilomètres à l'heure et provoquent, lorsqu'elles arrivent sur les rivages, de véritables cataclysmes, tant à cause de leur vitesse élevée qu'en raison de leur amplitude, qui peut dépasser 30 mètres.
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ERGODIQUE THÉORIE
- Écrit par Antoine BRUNEL
- 18 025 mots
et, en posant θ1 = θ, se ramener à l'étude du groupe G à un générateur θ :ou bien du semi-groupe : En outre, l'incompressibilité du liquide amène à poser la condition suivante : Si E est un volume partiel de Ω et si :alors les mesures de E et de θ-1E sont égales ; autrement dit, la transformation θ conserve la mesure. Pour un point donné ω ∈ Ω, l'ensemble :est appelé trajectoire de ω.
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FLUIDES MÉCANIQUE DES
- Écrit par Jean-François DEVILLERS, Claude FRANÇOIS et Bernard LE FUR
- 48 376 mots
- 4 médias
Si l'hypothèse du fluide parfait, associée à l'incompressibilité, rend les problèmes plus abordables, les conditions aux limites sont bien souvent non linéaires, et il est nécessaire d'aller plus loin dans la schématisation pour obtenir des solutions explicites. Régime fluvial, régime torrentiel Selon qu'un écoulement en canal, ou un cours d'eau, a une vitesse inférieure, égale ou supérieure à une vitesse critique Vc, il est qualifié de fluvial, critique ou torrentiel.
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DÉRIVÉES PARTIELLES (ÉQUATIONS AUX) Équations non linéaires
- Écrit par Claude BARDOS
- 58 464 mots
- 3 médias
Contrairement à ce qui se passe dans la théorie des gaz compressibles, où la pression est calculée à partir des autres inconnues (vitesse, température et densité), par une loi d'état, ici la pression n'est créée que par l'incompressibilité et on peut considérer ∇p comme un multiplicateur de Lagrange lié à la relation ∇u = 0. On peut d'ailleurs éliminer ce terme, soit en utilisant le formalisme de l'analyse fonctionnelle, soit celui des opérateurs pseudodifférentiels.
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GLACIERS
- Écrit par François ARBEY et Louis LLIBOUTRY
- 71 469 mots
- 4 médias
Elles doivent obéir à autant de relations entre leurs dérivées partielles par rapport à x, y, ou z, à savoir trois relations d'équilibre, six relations exprimant la loi de comportement et l'incompressibilité (car les déformations s'expriment en fonction des dérivées spatiales des vitesses), et éventuellement l'équation gouvernant les transferts de chaleur, où intervient la variable temps.