Inconfortable
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- qui manque de confort
"inconfortable" dans l'encyclopédie
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OHNET GEORGES (1848-1918)
- Écrit par France CANH-GRUYER
- 2 097 mots
L'épouse s'aperçoit que son mari est bien supérieur à son ancien fiancé et se consume d'amour pour lui jusqu'au jour où un dénouement dramatique et heureux vient mettre un terme à cette situation inconfortable. L'étude de la passion, principal sujet de l'œuvre d'Ohnet, est superficielle, les caractères conventionnels. L'écrivain se contente de transposer les vieilles recettes du mélodrame et du feuilleton (intrigues fertiles en duels, coups de théâtre, assassinats) dans un cadre délibérément bourgeois : thèmes du mérite personnel, de la régénération par l'amour et le devoir, style précieux mais assez plat, ne dédaignant pas plus le ton déclamatoire que les envolées lyriques.
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VALENCIENNES PIERRE HENRI DE (1750-1819)
- Écrit par Jean-Pierre MOUILLESEAUX
- 2 993 mots
Se méfiant du hasard et des accidents de la nature, auxquels son intérêt n'est que trop porté, Valenciennes a connu l'inconfortable position (celle des grands artistes de son époque) d'être partagé entre deux émotions esthétiques : la tradition du paysage ordonné, intellectuel et sensible (pour H. Focillon) et l'expression romantique (pour L. Venturi).
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JANICAUD DOMINIQUE (1937-2002)
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 3 112 mots
Ce travail inconfortable sur les limites (en 1983, il donnera, avec Jean-François Mattei, quatre textes interrogeant La Métaphysique à la limite), Dominique Janicaud l'a mené à bien à toutes les étapes de son œuvre. Passant de Ravaisson, objet de son premier livre (Une généalogie du spiritualisme français. Aux sources du bergsonisme : Ravaisson et la métaphysique, 1969), à Hegel (Hegel et le destin de la Grèce, 1975), c'est avant tout à la phénoménologie et à Heidegger qu'il consacre le plus gros de ses travaux.
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KELLY GRACE (1928-1982)
- Écrit par André-Charles COHEN
- 3 546 mots
- 1 média
Grace Kelly se tire fort bien de cet exercice somme toute ingrat et se retrouve dans la même position inconfortable dans le film de John Ford, Mogambo (1953) – remake de La Belle de Saigon tourné dans les années 1930 –, où elle représente la dignité face à une Ava Gardner resplendissante qui assume sans fausse honte son personnage de « viveuse ». Heureusement, Alfred Hitchcock, en trois films, va, en une suite de subtiles déformations, retoucher l'image de marque de la jeune comédienne pour créer une de ces « blondes glacées » qu'il affectionne, et dont la sensualité ne demande qu'à s'affirmer.
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ABIDINE ABIDINE DINO dit (1913-1993)
- Écrit par Michèle AQUIEN
- 3 325 mots
Par une ironie du sort qui a fait les délices d'Abidine, ils vivent dans un grenier inconfortable du boulevard Abidine-Pacha, du nom de son grand-père qui était pacha des Mers dans la Turquie ottomane. L'exilé met à profit cette période pour connaître et peindre les paysans et les paysages anatoliens. Après un bref retour à Ankara, Abidine doit encore s'exiler, et il choisit en 1951 Rome, puis en 1952 Paris.