Incorrigible
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- qu'on ne peut corriger, qui persiste dans ses défauts, ses erreurs
"incorrigible" dans l'encyclopédie
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USĀMA IBN MUNQIDH (1088-1183)
- Écrit par Claude CAHEN
- 1 345 mots
Membre de la famille des seigneurs de Shayzar sur l'Oronte, Usāma ibn Munqidh passe l'essentiel de son âge mûr et de sa vieillesse au service d'une succession de princes, et finalement de Salāḥ al-dīn (Saladin), laissant partout la réputation d'un lettré dans la tradition arabo-bédouine, d'un compagnon charmant, mais aussi d'un intrigant incorrigible.
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SINÉ MAURICE SINET dit (1928-2016)
- Écrit par Nelly FEUERHAHN
- 4 953 mots
- 1 média
En 2012, l’école Estienne lui consacre une exposition, Siné l’incorrigible. Siné meurt à Paris le 5 mai 2016, à l’âge de quatre-vingt-sept ans. Provocateur jusqu’au bout, il a fait inscrire sur sa tombe du cimetière de Montmartre « Mourir ? Plutôt crever ! », une formule qui donne son titre au documentaire que Stéphane Mercurio lui a consacré en 2010.
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RÉDA JACQUES (1929-2024)
- Écrit par Pierre LOUBIER et Encyclopædia Universalis
- 8 176 mots
- 1 média
Le sous-titre de L'Incorrigible et de La Course, « Poésies itinérantes et familières », caractérise une poésie fondée sur la description de paysages urbains, suburbains ou agrestes, en province ou à l'étranger, avec une prédilection pour les lieux déshérités soudain illuminés. On pourrait parler de quête si ce mot n'avait pris avec le surréalisme un sens quelque peu mystique, voire volontariste, fort éloigné de la démarche de Réda.
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EWALD JOHANNES (1743-1781)
- Écrit par Régis BOYER
- 3 383 mots
De « l'âge des Lumières », il a gardé le respect sourcilleux des exigences de la raison, mais il a su faire la part égale au « sentiment », notamment à partir de la réflexion patriotique sur les grandeurs nationales, et d'un incorrigible besoin d'affirmer une personnalité qu'il savait « étrange ».
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BROCA PHILIPPE DE (1933-2004)
- Écrit par Alain GAREL
- 3 827 mots
Quelques films se détachent, comme Le Magnifique (1973), L'Incorrigible (1975), Le Cavaleur (1978) et Le Bossu (1997). Le caractère « commercial » du cinéma de Philippe de Broca lui a souvent valu d'être négligé. En outre, ses films relevant, à quelques exceptions près, de la comédie, – mais une comédie singulière, où se mêlent marivaudage, burlesque, commedia dell'arte, absurde, vaudeville et farce –, on lui a accolé l'étiquette quelque peu méprisante de « réalisateur de films comiques ».